“Macron ou le pillage du pays”, a critiqué Mathilde Pano, la patronne des députés LFI, sur Twitter. A ses yeux, celui qui fut conseiller puis ministre de François Hollande devint aussi “un lobbyiste pour [une] La multinationale américaine vise à déréglementer de façon permanente le droit du travail – même en ignorant les décisions de justice. « Depuis plusieurs mois, le gouvernement français a tout fait pour bloquer la directive sur les travailleurs des plateformes présentée en décembre par la Commission européenne. Macron est définitivement la voix de son maître », a réagi Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône. « Emmanuel Macron, pendant plusieurs années lorsqu’il était ministre de l’Économie, a conclu un accord secret avec le géant américain Uber pour pousser dans le sens de la déréglementation. Il devra s’expliquer », a ajouté Clémence Guette, députée LFI du Val-de-Marne. “Uber mérite une petite commission d’enquête”, a déclaré Pierre Dharréville, député (Gauche démocrate et républicaine) des Bouches-du-Rhône. “On a lu que l’entreprise n’a pas manqué l’occasion d’essayer de permettre à Emmanuel Macron de se promouvoir, d’apparaître comme un ministre moderne, un champion de l’innovation. Il avait donc aussi un calcul et un objectif politique en tête, selon Aurélien Taché, adjoint écologiste, à franceinfo. Ce soir, nous sommes confrontés à un scandale d’État. La question de la fidélité même du président de la République à la nation française est posée. Il doit réagir au niveau des questions qui ont été révélées. »