Les infections à monkeypox augmentent constamment et, au 1er janvier 2022, près de 6 000 cas ont été signalés dans le monde. En France, 721 cas ont été confirmés par la Santé publique française au vendredi 8 juillet. Une preuve qui inquiète l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui doit se réunir pour un nouveau comité d’urgence au plus tard dans la semaine du 18 juillet. “Je reste préoccupé par l’ampleur et la propagation du virus”, qui compte désormais plus de 6 000 cas dans 58 pays, a déclaré le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
L’Europe : épicentre de l’infection
Dans un communiqué, l’OMS a relevé une augmentation de 77% des cas depuis le dernier point sur la situation le 27 juin. 59 pays ont signalé des infections, mortelles ou non. Ces signalements sont dans huit cas sur dix effectués par des pays européens. Le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne sont les plus touchés au monde et comptent actuellement plus de 1 000 cas chacun. L’agence onusienne est particulièrement inquiète car “c’est la première fois qu’une transmission locale du monkeypox est signalée dans des pays récemment touchés, sans lien épidémiologique avec des pays qui ont déjà signalé le monkeypox en Afrique de l’Ouest ou centrale”.
Demande de vaccination
Face à la propagation de la “variole du singe”, la Haute Autorité de santé (HAS) a donc recommandé qu’une “vaccination préventive soit proposée aux groupes les plus exposés au virus”. Les personnes intéressées sont principalement des homosexuels, des transsexuels, des professionnels qui travaillent dans des lieux de consommation sexuelle. Elle peut également être proposée au cas par cas par des professionnels.