La colère et les interrogations persistantes des parents du jeune homme abattu par un policier à Grenoble jeudi les poussent à porter plainte. Leur avocat a expliqué qu’ils débattaient encore de leur intention d’accuser l’employé d’homicide involontaire ou d’homicide involontaire. Ce dernier a été libéré de garde à vue, un passage obligatoire après avoir fait usage de son arme à feu. On rappelle qu’un équipage de la BAC de Grenoble avait tenté d’intercepter deux hommes en scooter dans le centre-ville, avec le passager armé d’une Kalachnikov qui s’est avérée chargée. L’officier qui a ouvert le feu a déclaré que l’arme était pointée sur lui. C’est finalement le conducteur du scooter qui a reçu une balle dans la tête, tandis que son passager armé a réussi à s’enfuir, laissant sa Kalachnikov en place. Il est toujours activement recherché. La trajectoire terroriste a été rejetée. A ce stade, l’enquête penche vers une tentative de liquidation, qui a été déjouée par l’intervention des forces de l’ordre. De son côté, l’IGPN devrait déterminer si le tir du policier était nécessaire ou non. L’affaire prend une tournure politique dans la capitale des Alpes. L’édile de l’opposition Alain Carignon accuse le maire écologiste Eric Piolle de “créer une cellule de soutien psychologique à la famille de l’agresseur à la kalachnikov tué par un policier”. “Il ne l’a jamais fait pour les nombreuses victimes grenobloises de cette délinquance. On est en droit de se demander pourquoi”, écrit l’ancien édile. X