• Lisez aussi : Près de 20,7 millions de Canadiens ont bénéficié de la COVID-19 Les candidats québécois ont reçu en moyenne 7 940 $, ce qui équivaut à près de 16 semaines. «Il y avait plus de restrictions sanitaires au Québec, ce qui a affecté l’emploi et l’allongement des heures de travail», selon Simon Savard, économiste principal à l’Institut du Québec (IDQ). M. Savard n’est pas non plus surpris de voir que les municipalités moins bien nanties comptent plus de résidents qui ont reçu une aide fédérale. « Le ralentissement de l’économie a touché de manière disproportionnée les bas salaires, car les hauts salaires occupent des emplois qui leur permettent souvent de travailler à distance. »
Quant à Gatineau, Lévis et Québec, le grand nombre de fonctionnaires qui y résident explique en partie pourquoi ces villes ont peu recours à l’aide d’urgence. Le Québec parmi les meilleures courses au pays La province se classe deuxième au pays pour le pourcentage de sa population ayant bénéficié du CERB, juste derrière l’Alberta. Cependant, les résidents du Québec qui ont utilisé le programme ont reçu moins d’argent que les résidents de 8 des 10 provinces. Annoncé par le gouvernement Trudeau le 25 mars 2020

Pour les Canadiens qui, en raison de la COVID-19, ont perdu leur emploi, sont en quarantaine ou prennent soin d’une personne malade Allocation de 500 $ imposable par semaine pour un maximum de 28 semaines Pour être admissible, vous avez gagné au moins 5 000 $ de revenu en 2019

La province se classe deuxième au pays pour le pourcentage de sa population ayant bénéficié du CERB, juste derrière l’Alberta. Cependant, les résidents du Québec qui ont utilisé le programme ont reçu moins d’argent que les résidents de 8 des 10 provinces. ► Pourcentage de Québécois ayant profité du CERB : 26% des personnes âgées de 15 ans et plus ► Montant moyen reçu dans la province : 7 940 $ ► PCU total payé au Québec : 14,4 milliards de dollars

Montréal : 29 % Laval : 29 % Terrebonne : 29% Longueuil : 26 % Sherbrooke : 26 % Trois Rivières : 25 % Québec : 24% Lévis : 24 % Saguenay : 23 % Gatineau : 23 %

LAVAL ET SHEN LIN À LA TÊTE DU LEADER La zone métropolitaine est celle qui a le plus utilisé le CERB. Laval est la ville qui a le plus utilisé le programme, suivie de Montréal, Terrebonne et Longueuil. Parmi les plus petites municipalités (10 000 citoyens et plus), Saint-Lin–Laurentides (36 %) se classe au premier rang, tandis que Sainte-Sophie (34 %) et Mont-Tremblant (33 %) se classent aux deuxième et troisième positions. Parmi ceux qui ont le moins utilisé le programme, Westmount (17 %) arrive en tête, suivi de Saint-Lambert (18 %) et de Saint-Augustin-de-Desmaures (19 %).
Les Québécoises étaient moins susceptibles que leurs homologues masculins de se prévaloir de la prestation d’urgence. En effet, 53 % des candidats au CERB sont des hommes, contre 47 % qui sont des femmes. En revanche, les femmes qui ont utilisé le programme ont reçu en moyenne un montant plus élevé que les hommes. Dans toutes les autres provinces canadiennes, c’est l’inverse qui est vrai : plus de femmes que d’hommes ont demandé le CERB.
Exemptés de la PCU, les étudiants étaient admissibles à l’Allocation canadienne d’urgence en matière d’études (PCUE), qui représente un montant de 1 250 $ pour quatre semaines. Environ 150 000 Québécois y ont eu accès, pour un total de 581 millions de dollars. Les Québécois l’ont utilisé à un taux inférieur à la moyenne canadienne.

Résidents du Québec ayant utilisé la PCUE : 149 215 Coût total : 581 millions de dollars

Comme prévu, les Québécois en âge de travailler sont plus susceptibles d’avoir recours au programme d’urgence du gouvernement fédéral. Environ les deux tiers de la population âgée de 15 à 54 ans ont eu recours à la PCU, contre 27 % pour les 55 à 64 ans et 8,5 % pour les 65 ans et plus. Même si moins d’aînés l’ont reçue, ils ont tout de même reçu un montant de 16 % plus élevé que le Québécois moyen.

15 à 24 ans : 33 % 25 à 54 ans : 33 % 55 à 64 : 27 % 65 ans et plus : 9 %

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