“Les positions sont inconciliables”, a résumé Donald Sarrett, porte-parole du groupe contestant la légalité du grand projet de tramway. Après la première audience mardi, les deux parties devaient discuter d’un certain nombre de questions. Selon Me Guy Bertrand, avocat des plaignants, ses collègues de la Ville devaient lui fournir une liste de projets liés au tramway qui pourraient être mis en attente.
Cependant, cette information n’a jamais été confirmée, car la Municipalité refuse systématiquement de commenter la procédure judiciaire en cours.
Retour de la demande d’injonction temporaire L’audience devant un juge de la Haute Cour aura toujours lieu vendredi matin comme prévu. Avec ce passage devant la cour, les avocats des plaignants devront enfin invoquer l’urgence, réactivant leur demande d’injonction temporaire, a confirmé Me Donald Charette. Cependant, Me Bertrand a fortement laissé entendre mardi que la demande d’injonction provisoire serait abandonnée au profit de la demande d’injonction provisoire. « Nous économisons des ressources judiciaires au lieu de plaider deux fois. Nous préférons aller au milieu où nous pouvons creuser plus profondément et avoir des témoins. L’intermédiaire donne un bon aperçu de l’affaire en dessous, tandis que l’intérimaire est juste sur le visage », expliquait-il à l’époque. “Fausse information” Hormis le front judiciaire, la bataille s’est déroulée mercredi après-midi sur les réseaux sociaux. Sur sa page Facebook, « Québec mérite mieux » a lancé un appel aux dons en publiant une photo prise à l’intersection des avenues Langelier et Charest Ouest. L’illustration représentait des travaux d’exploitation forestière sur deux ormes d’Amérique atteints de la maladie hollandaise de l’orme. Capture d’écran, Facebook
Or, cette publication a littéralement fait vomir Thomas Gaudreault, l’attaché de presse du maire Bruno Marchand. “Vous êtes sérieux ? Vous essayez (sic) de récolter de l’argent avec de fausses informations (…) Le tram ne passe même pas par là”, a-t-il commenté. Capture d’écran, Facebook
Contacté par le magazine, Donald Charette, qui est un ancien journaliste, a dit que c’était “faux”. Il a admis que la photo n’était “pas pertinente” et l’avait retirée de la page Facebook du groupe quelques minutes après notre appel.