Le problème pour lui, c’est que Vingaard est solide, pour l’instant en tout cas. Le leader du Tour et du Jumbo, Visma, a franchi une nouvelle étape en Lozère. Le tout avec une certaine maîtrise. Pogacar a donc entamé un premier long effort, à plus de 180 kilomètres de l’arrivée. “Au début de la scènela chemise blanche expliquée, J’ai vu que Wout van Aert essayait de rattraper le groupe de tête alors je l’ai suivi et comme ça tout son groupe a dû essayer de revenir.” Le Tour de France Grand soliste ou membre précieux de l’équipe : Van Aert, l’atout majeur IL Y A 4 HEURES Il est chaud ou fou : Pogacar met le feu au début de la scène Il a même tenté de mettre Geraint Thomas et INEOS dans sa manœuvre, dans le but de mettre Jumbo Visma dans une position difficile malgré le maillot jaune lui-même. Le Gallois n’était clairement pas convaincu : “Pogacar est venu me voir en disant “les Jumbos se battent, se battent !” S’il veut leur compliquer la vie, ça me va, mais si c’est pour être parmi les prétendants au classement général, je ne vois pas ce qui change. Alors les Jumbos étaient forts.” Il pourrait même m’attaquer pour le reste de la journée ! Jonas Vingaard n’a pas vu son rythme cardiaque augmenter. Une micro-notification, peut-être. Un vent de panique, certainement pas. “Quand il a attaqué en début d’étape j’étais un peu loin dans le peloton, j’ai mis du temps à revenir mais l’effort ne m’a pas coûté beaucoup d’énergie.“, résume le Danois.”Bien sûr, je sais qu’ils ont une équipe solide et il n’a pas été possible d’obtenir l’échappée“, admet Pogacar. Alors à quoi ça sert ? Vingeard et Pogacar lors de la scène de Mende. Crédit : Getty Images Pour le double tenant du titre, l’idée est de forcer son adversaire à rester constamment en alerte, et surtout sous pression. “Notre stratégie est de mettre en valeur Jonas Vingaard et Jumbo-Visma autant que possible, et ça marche, assure le jeune Slovène. Je sais de ma propre expérience que porter le maillot jaune est une grosse pression sur les épaules car il faut courir défensivement plutôt qu’attaquer..” C’est un jeu équitable et dans cette optique, il a remis le couvert sur Croix Neuve dans la dernière ligne droite de l’étape. Problème, s’il a fait exploser le reste du monde, le Norse n’a pas bronché. “Je savais très bien que Tadej allait m’attaquer aujourd’hui, répond Vinegaard. Il le fera à chaque occasion et je ferais la même chose si j’étais lui. Je serais surpris s’il faisait autre chose, il pourrait m’attaquer pour le reste de la journée !“ Crazy Attack de Pogacar, Iron Mind de Matthews: récapitulation de l’étape 14
Pogacar proche de l’incompétence ?
Sauf grosse surprise, le dimanche qui précède la journée de repos ne devrait pas donner cette fois d’opportunités offensives à “Pogi”. Aux commandes à l’Alpe d’Huez jeudi puis à Mende ce samedi, le maillot jaune a donc franchi un premier cap majeur : il n’a pas perdu une seconde ni donné un seul mètre au leader de la Team UAE Emirates depuis sa conquête. du pouvoir au sommet de Granon. Il lui restera donc trois étapes dans les Pyrénées puis la dernière étape samedi prochain pour réaliser son rêve. C’est à la fois un peu et beaucoup. Jonas Vingaard a l’air aussi calme sur le vélo qu’il est le leader du Tour de France. “Mon travail consiste à rester concentré et à ne pas être surpris, dit-il sobrement. En tout cas, j’ai pu rester aujourd’hui (samedi) avec lui quand il est passé à l’attaque, et ça me va très bien.” Le maillot jaune pèse forcément un peu sur ses épaules, mais ils ont l’air solide. Et s’il est stressé, le Danois ne montre vraiment rien, au point que Tadej Pogacar n’est pas loin de flirter avec un certain sentiment d’impuissance. Qui aurait pensé cela il y a seulement quatre jours ? Pogacar et Vingaard à l’Alpe d’Huez Crédit : Getty Images Le Tour de France La palette RP : S’il y a des sprinteurs à Carcassonne, qu’ils soient prudents IL Y A 7 HEURES Le Tour de France Le Tour parle : Le Tour est-il trop avare en sprinteurs ? IL Y A 7 HEURES