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Matthews, un modèle de gestion

Décidément Mende ne réussit pas chez les Tricolores. Comme en 2015, Thibaut Pinot avait pourtant la bonne échappée et ce n’était quand même pas facile compte tenu de la folie qui régnait en début d’étape. Mais le Français de Groupama-FDJ n’a pas failli avec la participation de Kämna (Bora-Hansgrohe), Mollema (Trek-Segafredo) ou encore Luis Leon Sanchez (Bahrain-Victorious) en tête de la course. Seul dans le groupe, Michael Matthews n’était alors pas le favori, loin de là. Et encore plus. Se sachant moins bon grimpeur que les autres, l’Australien a choisi d’anticiper la grande course en sortant seul à 53 kilomètres de l’arrivée. Une idée folle qui serait la bonne. Rejoint par Grosschartner (Bora-Hansgrohe), Sanchez (Bahreïn-Victorious) et Kron (Lotto-Soudal), Matthews arrive au pied de la montée finale avec une trentaine de secondes d’avance sur l’échappée. , d’où Alberto Bettiol (EF Education-Easy Post) est rapidement apparu. Cela semblait encore bien peu pour espérer riposter, mais c’était sans compter sur l’excellente forme de l’Australien. C’est encore lui qui a laissé tomber ses deux compagnons d’échappée, avant de voir l’Italien revenir à 2km du sommet. Plus fort dans la montée, Bettiol a tout tenté pour faire sauter Matthews, juste derrière. Mais il ne l’a pas lâché. Il s’est accroché, presque plus mentalement que physiquement. Mieux encore, il est revenu avant d’affronter l’Italien d’EF Education-Easy Post au sommet pour faire cavalier seul et remporter sa quatrième victoire sur le Tour de France. C’est le premier depuis 2017.

Vingeard a paniqué mais Vingeard était introuvable

De retour, Jonas Vingaard n’aurait pas connu la journée la plus tranquille du Tour de France. Surtout au départ où l’équipe Jumbo-Visma a explosé dans la première côte du jour, à plus de 180km de l’arrivée. Cela n’aurait eu aucune conséquence si Tadej Pogacar n’avait pas ensuite attaqué le Danois à deux reprises. La première fois, Vingaard a même dû revenir seul sur le Slovène après un énorme sprint sur 500m, paniqué. Mais, au final, le maillot jaune a pu compter – comme souvent – sur un grand Van Aert. Et dans la montée finale, le Danois n’a jamais lâché prise. Pourtant, il aura été attaqué par Pogacar, comme prévu, mais Jonas Vingaard n’aura jamais montré le moindre signe de faiblesse. Au général, le Danois conserve donc une avance de 2’22” sur le double tenant du titre et 2’43” sur Geraint Thomas (INEOS Grenadiers), qui a réduit les écarts dans la montée finale, tout comme les autres favoris. Le Britannique ne concède que 17”, tout comme Gaudu (Groupama-FDJ) et Quintana (Movistar), mais le Français concède néanmoins sa 7ème place à l’échappé du jour, Louis Meintjes (Intermarché – Wanty – Gobert Matériaux). Ce serait un peu plus difficile pour Romain Bardet (DSM, + 26”) mais le Tricolore reste 4e au général. Pour inverser le Tour de France, il faudra attendre les Pyrénées. Le Tour de France Nouvelle accélération, toujours pas d’écart : Vingaard collé à Pogacar IL Y A 2 HEURES Le Tour de France Classement général : Bardet s’accroche à la 4e place mais s’éloigne (légèrement) du podium IL Y A 2 HEURES