Sanef accordera, comme Vinci, une réduction de 10% des frais de péage payés sur les chèques-vacances, a annoncé lundi le concessionnaire, après que le ministre des Transports Clément Beaune a demandé un “geste” aux sociétés d’autoroutes. Cette remise sur les péages réglés par chèques vacances déposés aux télépéages sera valable du jeudi au 15 septembre. Les 4,5 millions de Français qui bénéficient de chèques vacances peuvent déposer jusqu’à 250 € sur leur timbre télépéage, avec une remise maximale de 25 €. Après avoir appelé dimanche à “un geste” envers les sociétés d’autoroutes dans Le Parisien, le nouveau ministre des transports Clément Beaune a “salué” mardi la réponse de Vinci alors que la hausse du prix des carburants pèse sur le budget cet été. Lors d’une visite à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle mardi, le ministre a indiqué qu’il aurait “une discussion à partir de la mi-semaine avec les sociétés d’autoroutes pour examiner les problèmes à très court terme”. “Il y a la question des péages qui sont revalorisés ou revalorisés tous les ans généralement en février : on attendra ces discussions avec les sociétés d’autoroutes, ça prendra plusieurs semaines”, a précisé M. Beaune. Le groupe Sanef, filiale du groupe espagnol Abertis, s’est dit dans un communiqué “ouvert à des concertations avec l’Etat pour mieux assurer le confinement des tarifs autoroutiers à long terme, dans le nouveau contexte inflationniste que nous vivons”. Vinci a rappelé pour sa part avoir proposé un “plan de sortie des routes carbone” qui comprend des plateformes d’échanges multimodaux, des parkings et d’autres solutions censées “réduire la dépendance des automobilistes au carburant”. “Un plan d’investissement de cette ampleur pourrait évidemment aussi comprendre des mesures de confinement tarifaire qui limitent l’impact de l’inflation sur les augmentations de péage des années futures incluses dans les contrats de concession”, a souligné Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes, dans un communiqué. . VOIR AUSSI – Action : Menace de couper les approvisionnements russes “crédible”, juge Elizabeth Bourne