Article écrit par Publié le 12/07/2022 08:42 Mis à jour le 12/07/2022 08:47
Temps de lecture : 1 minute.
Des condamnations désormais gravées dans la pierre. Salah Abdeslam, qui a été condamné à la réclusion à perpétuité pour son rôle dans les attentats du 13 novembre 2015, n’a pas fait appel de sa condamnation, a annoncé le procureur général de Paris Rémy Heitz à l’AFP mardi 12 juillet. “Aucun des vingt prévenus n’a fait appel”, a précisé Rémy Heitz. La décision du tribunal d’exception de Paris “a donc acquis aujourd’hui un caractère définitif et il n’y aura donc pas de procès en appel”. La période d’appel de dix jours s’est terminée lundi à minuit. Le 29 juin, et après près de dix mois d’un procès “historique”, Salah Abdeslam est devenu le cinquième homme en France à être condamné à la prison à vie, la peine la plus lourde du code pénal qui rend toute chance de libération conditionnelle très mince. Ses 19 coaccusés – dont six présumés morts ont été jugés par contumace – ont été condamnés à des peines allant de deux ans à la prison à vie. Au cours du procès, l’unique membre survivant du commando jihadiste qui a fait 130 morts et des centaines de blessés à Paris et Saint-Denis a affirmé avoir “renoncé” à activer sa ceinture de sécurité dans un bar parisien le soir des attentats, par “l’humanité “. . Le gilet explosif porté par Salah Abdeslam n’était “pas fonctionnel”, jetant un “sérieux doute” sur ses déclarations concernant sa “démission”, a répondu le tribunal dans sa consultation. Il a identifié le Français de 32 ans comme le “co-auteur” d’une “scène de crime unique”: le Stade de France, les mitrailleuses sur les toits parisiens et le Bataclan. La défense du principal accusé avait en vain plaidé pour une “peine de mort lente” visant à “neutraliser définitivement un ennemi” plutôt qu’un homme qui avait “évolué” au cours du procès. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien