POLITIQUE – Les choses se compliquent pour le président de la commission des finances. Ce mercredi 13 juillet, le parquet de Paris, saisi par l’AFP, dit avoir ouvert une enquête visant Éric Coquerel pour harcèlement et agression sexuel. Un procès qui fait suite aux accusations dont fait l’objet le député révolutionnaire de Saint-Saint-Denis de la militante Sophie Tissier. Cette dernière, une ancienne figure du gilet jaune, a porté plainte au début du mois pour des faits “pouvant s’apparenter à une agression sexuelle” remontant à août 2014 à Grenoble. Des allégations que l’élu conteste vivement et qui n’ont pas été signalées à la commission anti-violences sexuelles mise en place par la France révolutionnaire avant que l’affaire ne devienne publique. Les événements allégués pourraient également être prescrits. “Merci à la justice de prendre cela au sérieux”, a réagi Sophie Tissier, selon BFMTV, souhaitant “que toute cette histoire soit clarifiée”. “C’est très bien. Toute cette histoire mérite d’être éclaircie”, réagit Sophie Tissier – alors que le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête pour harcèlement et agressions sexuelles contre Éric Coquerel. “Merci à la justice de la prendre au sérieux.” @ BFM TV – Marie Gentric (@MarieGentric) 13 juillet 2022 Sur la même chaîne, la plaignante avait dénoncé “des gestes déplacés, des mains baladeuses” lors d’une soirée organisée par Die Linke. Elle a provoqué « un regard flatteur » et « un flirt maladroit » qui constituaient un comportement « scandaleux, insultant, harcelant » de la part d’Éric Coquerel. Sophie Tissier a également confirmé que l’élu avait également insisté par SMS pour que la jeune femme vienne avec elle à son hôtel. Des textos que la plaignante dit ne plus être en sa possession à ce jour. À voir également sur Le HuffPost: Yaël Braun-Pivet préfère gronder Danielle Simonnet plutôt que Marine Le Pen