Ce sont des images qui ont fait le tour de l’internet français. Des affrontements ont éclaté dimanche entre manifestants et forces de l’ordre lors des traditionnelles manifestations du 1er mai, et des incendies ont été allumés. Un pompier intervient et tente de l’arrêter, lorsqu’une femme, casque orange, pantalon militaire et croix blanche dans son sac à dos rouge, l’agresse et l’agresse.
Une femme de 38 ans habitant en Seine-Saint-Denis
A deux reprises, cette femme, qui aurait eu 38 ans, l’a frappé à la corniche de son casque. Selon les informations d’Europe 1, ce médecin de rue habiterait en Seine-Saint-Denis et travaillerait dans le milieu médical. Elle est connue de la police pour des faits de violences dans son quartier en 2020 et dans le milieu familial en 2021, cependant, elle n’est pas fichée par les services de renseignement. Habituée des manifestations, elle a participé à de nombreux rassemblements lors des gilets jaunes et au mouvement anti-fax. Elle apparaît sur les réseaux sociaux comme une ardente supportrice de Jean-Luc Mélenchon. Le 10 avril, par exemple, il a posté sur Instagram un selfie au bureau de vote, un bulletin de vote du candidat Insoumis à la main. Il publie également de nombreuses publications anti-fax. Dans une interview accordée à l’Associated Press en juillet 2021, elle s’est également présentée comme une infirmière qui a démissionné pour ne pas être vaccinée.
Enquête ouverte, plainte des pompiers
Dès qu’il a frappé le pompier en direct à la télévision, il a été arrêté et placé en garde à vue. Selon les informations du service police-justice Europe 1, lors de son enquête, la police a retrouvé un marteau, des ciseaux et un masque à gaz. Deux insignes ont également été identifiés, l’un par un lieutenant et l’autre par un sergent. Il a ouvert une enquête pour “violences sur personne accusée d’être envoyée dans la fonction publique”, “outrage à personne exerçant une fonction publique” et “insurrection”. Selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le pompier n’a pas été blessé. Il a porté plainte, selon les informations de France Inter. Dimanche, le ministère de l’Intérieur a indiqué que huit policiers et gendarmes avaient été blessés et 54 arrêtés.