“Personne ne dit que nous sommes majoritaires”, a-t-il poursuivi à propos de l’échec de la motion de censure déposée par les députés du Nupes. Mais rejetant l’idée que les députés de tous les partis créent le désordre dans l’hémisphère en exprimant leur opposition, Olivier Faure a répondu : Ce que nous disons, c’est qu’il n’y a que des groupes minoritaires à l’Assemblée et que pour avancer, cela signifie trouver des compromis utiles au pays. Et simplement, ce que l’on observe, c’est que les yeux de la macronie se tournent exclusivement vers la droite, et recherchent même la complaisance de l’extrême droite. “Si Mme Bourne est prête à augmenter le Smic, à bloquer les prix des produits de première nécessité, si elle est prête à faire un effort (…), eh bien, nous sommes prêts à aller de l’avant”, a plaidé la dirigeante PS. . Il a ensuite été interrogé sur les six députés socialistes qui n’ont pas voté en faveur de la motion de défiance – l’ancien président du groupe socialiste Valérie Rabault, Joël Aviragnet, Bertrand Petit, Dominique Potier, Hervé Saulignac et Cécile Untermaier. M. Faure a souligné qu’ils avaient “signé cette proposition” lors de son dépôt la semaine dernière, à l’exception de Dominique Potier. “J’imagine que s’ils l’ont signé, c’est parce qu’ils voulaient voter dessus et s’ils n’étaient pas là, c’est parce qu’ils ne pouvaient pas être là”, a-t-il déclaré. Il a tenté de se justifier, avant de préciser : “Ce que je vais faire, c’est leur demander leurs raisons”, mais “il y a une incohérence à signer un texte et à ne pas voter pour”. Pour les « Dossiers Uber », « il y aura une commission d’enquête », « en tout cas on la demandera », a assuré le député socialiste de l’intergroupe Nupes. M. Faure a ainsi mis en cause la responsabilité d’Emmanuel Macron, qui était alors “un ministre qui était aux antipodes du gouvernement et qui, discrètement, en secret, a passé un marché avec une entreprise dont tout le monde sait aujourd’hui qu’elle est une entreprise qui est celle des plus bas sociaux”. soumissionnaire, qui était le cheval droit de la destruction de notre code du travail. Pour lui, M. Macron, alors ministre de l’Economie, a contribué à la “baisse du niveau de protection sociale et économique” des travailleurs français. “C’est inquiétant. Je voudrais savoir, en France, qui nous gouverne : est-ce Uber, McKinsey, Capgemini ? », a-t-il dit, estimant que des « intérêts » privés interfèrent avec les décisions publiques.