Quelque 37% des salariés exerçant des emplois hors télétravail, dont 34% en France, envisagent de partir dans les six mois, faute notamment de perspectives d’évolution, selon une étude menée par le cabinet BCG dans sept pays et publiée jeudi. . Dans le détail, les Japonais (42%) et les Britanniques (41%) sont les moins attachés à leur travail, suivis des Australiens (36%), des Indiens et des Français (34%), des Américains et des Allemands (33 ). %), identifie le rapport “Pourquoi des travailleurs sans autorisation de bureau, comment les faire revenir” réalisé par un échantillon représentatif de plus de 7000 personnes. Dans ces sept pays, ces métiers représentent 75 à 80 % de la masse salariale, affirme le BCG. Selon les auteurs de l’article, les secteurs de la distribution/consommation (41%) et de l’industrie (36%) sont les plus menacés par ce nouveau phénomène de “grande démission” qui s’annonce. Cependant, aucun domaine ne semble être en reste. D’un point de vue générationnel, les 18-24 ans (48%) sont deux fois plus susceptibles de frapper à la porte que les 58-65 ans. Les raisons qui poussent les salariés à quitter leur emploi sont, dans l’ordre : le manque de perspectives de carrière (41%), le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), l’équilibre travail-vie personnelle (22%) et l’insertion professionnelle. 15 %). Alors que les progrès sont énormes dans la plupart des pays, le classement met en évidence des différences dans d’autres critères. En France, le salaire (22%) est donc en retard sur la conciliation travail-vie privée (23%) alors que le manque de reconnaissance (15%) est perceptible. Lire aussi Le télétravail peut augmenter la productivité Pour les Indiens, les faibles prestations (19 %) sont préoccupantes, tandis que pour les Américains, les relations avec la hiérarchie (19 %) entrent également en ligne de compte. Les ententes de rendement (22 %), l’assurance maladie (17 %) et l’indemnité de transport (15 %) figurent parmi les avantages que ces travailleurs aimeraient recevoir.