Une maladie dont les effets ont cependant incité plusieurs personnes qui l’ont contractée à raconter leur expérience. Le point commun à ces témoignages est la douleur intense causée par les lésions. “Je prends des analgésiques puissants parce que c’est tellement douloureux”, a confié Pinson, scénariste et réalisateur, sur Twitter, où il a partagé un autre témoignage.
Je partage ici un terrible témoignage sur Monkeypox. Cette maladie n’est pas négligeable.
J’ai moi-même crié à la table du proctologue, j’ai failli m’évanouir sur le chemin de la salle de bain et une série de nuits blanches.
A le lire, ça fait chaud au coeur 👇 pic.twitter.com/bxmMIXPeya
– PINSON (@hennebert8) 7 juillet 2022
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“C’est très… très douloureux, a confirmé Jo sur le même réseau social. Quand ça fait mal de crier/pleurer, ce n’est pas anodin.
Dernier point que j’ai oublié : celui de la douleur.. Parfois j’entends “#MonkeyPop, ça ne tue pas a priori et ça se termine en 2-3 semaines” je précise (et chaque cas est différent) c’est très… très douloureux. Je ne veux pas trop dramatiser, mais c’est vraiment le cas.
– Jo (@ABrandNewJo) 9 juillet 2022
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La vaccination a enfin été prolongée
Conséquence : les appels à étendre la vaccination au-delà des cas contacts se sont multipliés, du côté des médecins, des associations, dont Act Up-Paris, ou encore du Parti socialiste et des élus écologistes. Un appel a été entendu alors que la Haute Autorité de santé (HAS) recommandait vendredi “que la vaccination préventive soit proposée aux groupes les plus exposés au virus”. C’est chose faite depuis lundi. Sont éligibles les « hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes » (HSH), les « personnes transgenres ayant plusieurs partenaires » ou encore les professionnel(le)s du sexe. “Un schéma vaccinal composé de deux doses, espacées de 28 jours”, indique la HAS. En Ile-de-France, région qui regroupe 473 des 721 cas confirmés en France, dix-huit lieux – hôpitaux ou centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) – proposent la vaccination, rappelle le Service régional de santé (ARS) d’Ile -de-France. En région Auvergne-Rhône-Alpes, deuxième région la plus touchée avec 70 cas, quatre CeGIDD sont censés assurer cette mission.
Mais… pas de doses, pas de vaccin
Mais si sur le papier, le maillage territorial se tisse, dans la pratique, c’est une autre histoire. Les créneaux sont indisponibles, les lignes téléphoniques sonnent vides : obtenir un rendez-vous* est impossible. L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes précise également sur son site internet : “Pour des raisons logistiques, aucun centre ne pourra procéder à des vaccinations préventives avant le 18 juillet.” Et si la région parisienne est la mieux dotée, l’offre ne suit pas la demande. “J’ai essayé de prendre rendez-vous, malgré une trentaine de tentatives d’appel lundi, je n’ai eu aucun contact, aucune réponse à mes mails”, confie à 20 Minutes Christophe, qui craint “l’infection se multipliant durant l’été, en raison d’une manque d’accès au vaccin ». Idem pour Simon : « Personne autour de moi n’a pu trouver de place, les téléphones ne répondent pas, les mails restent sans réponse. A l’hôpital parisien de Saint-Louis, il convient de n’avoir qu’une quarantaine de doses. Et “la priorité est donnée aux personnes déjà suivies par le service”, abonde Act Up-Paris. Jeremy a eu plus de chance. “Après avoir fréquenté l’hôpital Saint-Antoine à Paris dans le cadre de la PrEP, j’ai contacté mon médecin il y a dix jours pour savoir si une vaccination préventive était possible. Ce n’était pas le cas, mais il a eu la gentillesse de m’appeler vendredi, immédiatement après l’avis du Service national de santé, pour m’informer que c’était désormais possible et qu’il pourrait se faire vacciner lundi, donc je suis l’un des premiers se faire vacciner », se réjouit le jeune homme. Sur le terrain, “il y a beaucoup de demande, donc nous avons organisé une concertation dédiée à l’Hôtel-Dieu, car les centres de référence de la Pitié-Salpêtrière et de Bichat sont débordés”, explique le président Nicolas Dupin, dermatologue et vénéréologue. 20 minutes. au CeGIDD de l’Hôtel-Dieu de Paris. Ici, nous allons ouvrir un centre de vaccination, celui que nous avons ouvert pour le Covid-19, mais nous ne savons pas combien de doses nous aurons.” Absence d’information commune à de nombreux centres débordés par les tempêtes. Comme le 190, l’un des plus importants centres de santé sexuelle de la capitale, qui a indiqué lundi sur Twitter qu’il “n’a pas de doses du fameux vaccin” pour l’instant.
Stocks inconnus et demande explosive
Pourquoi un début aussi compliqué ? “Les vaccins contre la variole sont dans des stocks stratégiques car aujourd’hui c’est un agent potentiellement bioterroriste, donc on ne connaît pas le nombre de doses disponibles”, a déclaré à 20 Minutes le Dr Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d’immunologie et maladies infectieuses. il y a quelques semaines. service de l’hôpital Henri-Mondor. Puis des stocks “suffisants pour vacciner les cas contacts”, mais pas forcément pour une stratégie extensive. Face à l’explosion des infections, la demande de vaccins a logiquement explosé. Et l’offre a du mal à suivre. Seul laboratoire à fabriquer un vaccin déjà approuvé spécifiquement pour le monkeypox, le danois bavarois nordique a vu ses commandes monter en flèche. Le sérum antivariolique, vaccin vivant de 3e génération non réplicatif, est homologué en Europe depuis 2013, où il est commercialisé sous le nom d’Imvanex. Et par l’intermédiaire de l’autorité sanitaire Hera (mise en place dans le sillage de la pandémie de Covid-19), l’UE a acheté près de 100 000 vaccins, qui doivent être progressivement mis à la disposition des Vingt-Sept ainsi que de la Norvège et de l’Islande. Du côté de la Direction générale de la santé (GDY), il est certain que l’ARS s’organise. Cependant, pour l’instant, « compte tenu de la forte demande, il peut y avoir des retards pour les rendez-vous et les injections dans les premiers jours de la campagne », a reconnu mardi soir le GDS. « Par ailleurs, les autorités sanitaires confirment que toutes les personnes concernées par les indications du HAS peuvent être vaccinées », a-t-il assuré. Normalement.