Des difficultés « passagères » mais bien réelles. Ce mardi 12 juillet, l’ANSM alerte sur les risques de pénurie de paracétamol en France en raison de “difficultés d’approvisionnement”. Les problèmes concernent les médicaments sous forme orale et les suppositoires de paracétamol. « Celles-ci font suite à des difficultés de production auxquelles s’ajoute l’augmentation de la consommation dans le cadre de la 7e vague du Covid-19 notamment », explique l’agence nationale de sécurité du médicament.

Ils sont répartis équitablement sur tout le territoire

Un cadre qui oblige l’ANSM à prendre certaines mesures “afin de sécuriser la situation dans la ville et de préserver les stocks disponibles”. “Nous avons assuré la mise en place d’un quota quantitatif par les laboratoires au niveau des ventes aux grossistes et des ventes directes aux officines”, explique l’organisme. Une mesure visant à “répartir équitablement les approvisionnements sur le territoire et à maintenir des stocks disponibles dans le temps”. L’ANSM a également décidé d’interdire temporairement l’exportation de ces médicaments par les grossistes.

Contrôles pharmaceutiques

Si le risque de pénuries futures semble donc maîtrisé, l’agence a également émis des recommandations aux pharmaciens pour limiter également la distribution des médicaments. Ainsi, les pharmacies devraient éviter de vendre du paracétamol sous forme orale et suppositoire, limiter les commandes, réduire les ventes en ligne, privilégier les prescriptions et limiter les achats en vente libre à deux boîtes.