« La réalité, c’est que l’État a mis 20 milliards de plus sur la table et, grâce à l’inflation, vient de récupérer 57 milliards de plus. Il y a un problème, le compte n’existe pas. Nous verrons quelle est la nature du débat”, a-t-il déclaré à propos de son vote sur le projet de loi. “Ce n’est pas un texte de protection, mais de moindre perte”, a-t-il dit, sans le juger “encore suffisant”. «Ce que je vais plaider, c’est qu’on est au moins au niveau de l’inflation (…) On va discuter, pour l’instant, on va faire en sorte que le gouvernement écoute ce que disent les Français (…) Les Français veulent pouvoir vivre dignement de leur travail, ce n’est pas difficile à comprendre. Nous devons augmenter les salaires et partir du salaire minimum et le porter à 1 500 euros”, a-t-il déclaré. A propos de l’allocation carburant qui entrera en vigueur en octobre. “C’est un moindre mal”, a déclaré M. Faure. “C’est une mesure qui va permettre aux gens de perdre un peu moins de pouvoir d’achat. » Sur le découplage de l’allocation adulte handicapé (AAH), Olivier Faure a indiqué qu’il allait voter ce texte car il correspond à une demande de la gauche depuis plusieurs années. Tous les députés socialistes voteront-ils la motion de censure contre le gouvernement ? “Oui, tous les députés socialistes voteront en faveur de la motion de censure. Nous sommes tous contre le gouvernement, qui n’a montré aucune volonté de compromis”, selon l’élu de Seine-et-Marne. Concernant l’éventuelle exclusion des dissidents socialistes, M. Faure a précisé la position du PS. « Il n’a jamais été question d’exclure les dissidents (…) Notre constitution dit que nous ne pouvons pas nous présenter contre nos candidats. Il y a un comité des conflits, qui est pluraliste. Chacun aura la possibilité de se défendre et ensuite il y aura des sanctions, qui peuvent aller de l’avertissement à la suspension, en passant par la suspension. Il n’y a jamais eu de purge au sein du parti socialiste. L’exclusion de François Hollande n’a jamais été envisagée”, a-t-il déclaré. Sera-t-il candidat à la succession à l’automne ? “Nous verrons,” répondit-il. J’espère que la nouvelle génération qui est progressivement entrée prendra sa place et que les « éléphants » laisseront la place à ceux qui devraient d’abord soutenir la gauche et les socialistes. »