• À lire aussi : Manifestation contre la peine « trop clémente » de Simon Houle à Trois-Rivières • À lire aussi : Libération après agression sexuelle : “Notre colère est grande” • À lire aussi : Disculpé après une agression sexuelle : Simon Jolin-Barrette « profondément choqué » Des dizaines de manifestants s’opposant au congédiement conditionnel de l’ingénieur trifluvien Simon Houle étaient sur place. L’objectif de cet événement est de dénoncer la culture de l’impunité et d’exiger un meilleur accès aux soins pour les victimes de violences sexuelles. Mélanie Lemay, l’une des organisatrices de l’événement, estime que la décision du juge Poliquin est « un peu comme l’arbre qui cache la forêt ». Mélanie Lemay estime aussi que « depuis des années » le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette « vend du rêve aux tribunaux spécialisés ». Ainsi, il espère que l’événement réussira à changer les mentalités et le système judiciaire. “Plus de 95% des victimes n’iront pas à la police”, dit-il. “Ce qui est triste, c’est que les victimes sont choquées, qu’elles ressentent du ressentiment et qu’elles sont à nouveau victimisées”, dit-il. Il dit que l’objectif est de créer un dialogue pour “voir comment l’accès à la réhabilitation et au traitement pourrait être facilité pour la grande majorité des victimes”.