Dès lors, Bercy choisit de suivre la proposition de la Banque de France, qui est chargée de calculer semestriellement le taux du Livret A. Ces augmentations “contribuent à soutenir la rémunération des épargnants face à la hausse des prix”, indique un communiqué de presse de la banque centrale. . Inférieur à l’inflation Produit d’épargne détenu par la plupart des Français, le Livret A est automatiquement calculé deux fois par an. La formule de calcul prend la moyenne entre, d’une part, le taux d’inflation moyen des six derniers mois et, d’autre part, les taux d’intérêt interbancaires moyens, auxquels les banques échangent de l’argent à court terme. Cela a été appliqué à la lettre, précise la Banque de France. En février, la commission du Livret A avait déjà doublé, passant d’un plus bas historique de 0,5 % à 1 %. Si cette hausse peut apparaître comme une bonne nouvelle pour les épargnants français, elle ne doit pas faire oublier que le taux d’intérêt, même apprécié, restera bien en deçà de l’inflation, mesurée par l’INSEE à 5,8 % sur un an en France en juin. Selon le ministre, “le LEP est l’investissement le plus efficace pour se prémunir contre l’inflation”. La Caisse d’épargne populaire, qui voit son taux grimper à 4,6 %, est destinée aux personnes dont les revenus ne dépassent pas certains plafonds (20 297 € par an par exemple pour une personne seule).