Malgré sa situation, Cindy, qui a préféré ne pas révéler son nom de famille, exhorte les propriétaires à faire preuve d’ouverture d’esprit et à prendre le temps de rencontrer les candidats. Elle souhaite qu’ils prennent le temps d’évaluer sa situation unique afin d’éviter d’être traité comme un numéro. Incapable de payer la maison qu’elle louait après avoir perdu son emploi, Cindy n’a eu d’autre choix que de demander de l’aide d’urgence à la ville de Sherbrooke. De plus, une vingtaine de ménages sherbrookois séjournent à l’hôtel, certains depuis le 1er juin. Les chambres, de petite taille, ne permettent pas aux résidents de cuisiner ou de se laver dans leur espace. Ailleurs en Estrie et au Centre-du-Québec, de nombreux ménages sont encore à la recherche d’un logement. À Sherbrooke, il y en a 27, à Drummondville 97, à Granby 50 et une vingtaine à Cowansville. La situation inquiète les organismes qui soutiennent ces citoyens dans le besoin. Actuellement, les taux d’inoccupation dans ces zones sont en moyenne inférieurs à 1 %.