Deux versions qui s’affrontent
Depuis l’ouverture de cette enquête en 2017 à Paris, et emblématique de l’ère #MeToo, deux versions s’opposent. D’un côté, le ministère public et les plaignantes défendent la thèse de séductions virtuelles qui ont débouché sur des rencontres dans des hôtels avec des relations sexuelles assorties de coups et de pénétrations non consenties. De son côté, Tariq Ramadan, 59 ans, dénonce depuis la première plainte une « campagne de calomnies ». Niant dans un premier temps tout rapport sexuel, il évoque depuis des « relations de domination », rudes mais « consenties ».