Cet article est réservé aux abonnés Si le ministre des Transports a reformulé son collègue anti-mariage pour tout le monde, c’est au nom de “ses valeurs” mais aussi pour se positionner. L’ancien conseiller de l’Élysée veut “monter au pouvoir” et construire “un équivalent gauche symétrique d’Horizons”, avec pour objectif de succéder à Emmanuel Macron, à la mairie de Paris ou en région Ile-de-France. Ce jour-là, Clément Beaune n’a pas fait de show. Dans un café du 12e arrondissement de Paris, il tentait de mobiliser son soutien avant le second tour des législatives. Edouard Philippe était venu à ses côtés pour le soutenir. Toutes les poussées étaient les bienvenues, même de la droite. La situation de la candidate face à la prétendante de La France insoumise (LFI), l’avocate Caroline Mécary, était si tendue qu’elle a nécessité la mobilisation de tous les macronistes compatibles. Peu importe donc si l’ancien Premier ministre en a profité pour jouer son rôle, déclarant entre deux gorgées de café bien chaud que, bien sûr, il fallait que les candidats de la majorité présidentielle gagnent pour que cela se produise. “constant” mais que ça n’avait pas à être non plus “monolithique”. En fait, Beaune a beaucoup mieux accepté cette discussion car, au fond, il était d’accord. Le 19 juin, le jeune bloc issu du Parti socialiste remporte finalement les élections législatives sur le fil du couteau, sauve sa tête au gouvernement et considère accessoirement que cette victoire lui donne le droit de déchaîner ses ambitions.
Le ministère plus “visible et actif”
Le cas est le suivant : Emmanuel Macron ne pourra pas être réélu en 2027, la Constitution ne le permet pas…