“A ce stade, le feu est reparti. Cela signifie que nous considérons qu’il ne peut plus progresser. Nous avons donc passé la phase critique”, a annoncé lors d’un point presse le chef des pompiers du Gard. “Mais pour l’instant, nous maintenons le dispositif. Il faut continuer le travail de traitement de plusieurs kilomètres de bords, mètre par mètre, en profondeur, et poursuivre le travail de surveillance, pour éviter tout risque de reprise”, a ajouté l’officier, provoquant temps dangereux. Dans la nuit, les pompiers ont déjà abordé deux reprises d’incendie. D’autres incendies mettent les pompiers à l’épreuve Au total, 520 pompiers et 150 véhicules sont retenus “pour la journée et probablement une partie de la nuit” dans la zone de ce “méga-incendie”, selon le terme employé par les services de secours mobilisés sur les lieux. Parti du village de Bordezac vers 17 heures jeudi, ce sinistre a mobilisé jusqu’à 950 hommes mais n’a fait aucune victime. Outre cet incendie, le département du Gard reste sous haute surveillance : il a en effet été touché par plus de 30 incendies vendredi et 28 jeudi. Au-delà de l’incendie de Bordezac, un autre incendie s’est également déclaré jeudi, il a par exemple détruit 230 hectares vers la commune de Générac, dans le sud du département. Cette même ville avait été touchée par un violent incendie en août 2019, qui avait brûlé 800 hectares et causé la mort du pilote d’un bombardier d’eau dans un accident. Désormais contenu, l’incendie des Cévennes est fort heureusement bien loin des quelque 5 000 hectares que l’incendie de 1985 avait ravagés à quelques kilomètres de là, déjà dans le massif des Cévennes.