En baisse de sept centimes en une semaine, le litre de diesel a atteint 1,9946 euro, son plus bas niveau depuis début juin. Dans le même temps, le litre de SP95 coûtait en moyenne 2,0289 euros, SP95-E10 1,9820 euros et SP98 2,0934 euros. Ces derniers ont vu leur facture chuter de quatre à cinq centimes en sept jours, revenant à leur niveau de fin mai. Il s’agit de la troisième semaine consécutive de baisse pour ces différents carburants. Cette dynamique s’explique par la baisse importante des prix sur les marchés : le cours du baril de Brent a vu son cours chuter en un mois, passant de 125 dollars début juin à 105 dollars lundi. Une évolution causée par le ralentissement de l’activité économique, l’incertitude et les sombres perspectives. Malgré des réductions importantes au cours des trois dernières semaines – environ 14 cents le litre pour le diesel et 10,5 cents pour le SP95-E10 – la facture reste élevée pour les automobilistes. Des débats enflammés de la majorité et de l’opposition au Parlement auront lieu dans les prochaines semaines, à l’occasion de l’examen du paquet “pouvoir d’achat”, qui est attendu à l’Assemblée nationale à partir de lundi prochain. Le gouvernement a précisé ses propositions en fin de semaine dernière, confirmant que la remise au litre resterait à son niveau actuel jusqu’à fin septembre, avant d’être remplacée par une “allocation carburant” destinée aux travailleurs contraints de retirer leur véhicule du paysage professionnel. . Le débat parlementaire doit permettre de déterminer les mesures. De son côté, Nupes veut bloquer les prix à la pompe à 1,4 euros le litre. Le RN, quant à lui, propose une baisse des taxes sur les carburants, une piste dont Bruno Le Maire a encore fermé la porte ce week-end. VOIR AUSSI – Pouvoir d’achat : le rabais carburant remplacé par ‘l’indemnité de travail’