Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a démissionné dimanche 17 juillet pour briguer la présidence de son parti, Les Républicains, qui doit désigner à l’automne le successeur de Christian Jacob. “Aujourd’hui, après mûre réflexion, j’ai décidé de ne pas être candidat à la présidence des Républicains”, annonce l’ancien ministre François Fillon dans un long texte posté sur Facebook, aux faux airs de déclarer une candidature – au début – en 2027. élection présidentielle. Lire aussi : L’article est destiné à nos abonnés Chez Les Républicains, la bataille pour la présidence du parti se concrétise
“Je fais ce choix parce que je crois que nous devons consacrer toute notre énergie à cette réforme à laquelle notre pays aspire. Une telle exigence ne supporte aucune dispersion. Vous devez vous y engager pleinement. il faut prendre ses distances avec le combat politique”, renchérit celui qui a dirigé le parti de droite de 2017 à 2019. “L’alternative que nous devons créer doit aller au-delà des problèmes d’appareils. Je suis convaincu que c’est la seule voie qui permettra la réalisation du grand choix démocratique de 2027. Il ne s’agit, ni plus ni moins, que de construire un changement de même nature que celui de 1958”, poursuit M. Wauquiez. “L’enjeu n’est ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen, l’enjeu est la continuité”, insiste l’élu de 47 ans.

Une décision qui devrait ouvrir la voie à la concurrence

LR doit convoquer son congrès à l’automne pour désigner un successeur à Christian Jacob, qui a quitté la présidence du parti le 1er juillet après avoir occupé le poste pendant trois ans. Il a été temporairement remplacé par la numéro deux, la députée du Doubs Annie Genevard. Monsieur Jacob avait fait de Laurent Wauquiez son favori pour lui succéder. Mais le président d’Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2016, qui a fait de cette région le laboratoire de ses ambitions nationales, semble avoir un autre agenda politique. Lire aussi : L’article est pour nos abonnés Les Républicains : adieu à Christian Jacob, général d’une armée épuisée
Sa décision devrait ouvrir la voie à la compétition. Les noms du secrétaire général du parti Aurélien Pradié, du député Lot, de l’ancienne ministre Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris ou du maire de Cannes David Lisnard, président de l’Union des maires de France, ont été évoqués comme candidats possibles à la présidence du parti. . Ont également été évoqués ceux du sénateur vendéen Bruno Retailleau, de l’eurodéputé François-Xavier Bellamy ou du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, tous trois proches de Laurent Wauquiez. Lire aussi : L’article est pour nos abonnés Rue de Vaugirard, le vaisseau fantôme LR
Le monde avec l’AFP