“Si l’usage du masque est toujours utile et est ‘fortement recommandé’ par les autorités de l’Etat”, le tribunal relève que “l’existence de motifs impérieux propres à la commune qui rendent nécessaire l’adoption de la mesure contestée n’a pas démontré, le maire ne peut donc pas exercer son pouvoir général de police à la place des autorités de l’État ».
Le décret “donne la liberté d’aller et venir”
Le juge des référés a également estimé que “l’ordonnance attaquée, qui est également susceptible de concerner des personnes qui ne résident pas dans la commune mais doivent s’y déplacer, porte sur la liberté d’aller et venir et le droit de chacun au respect de sa liberté personnelle a attentat grave et manifestement illégal.” Par le biais d’un communiqué, Christian Estrozzi a déclaré “veuillez prendre cette décision en considération”. “J’appelle donc chacun à prendre ses responsabilités : la santé des plus vulnérables, le maintien de notre activité économique et les conditions de préparation de la rentrée sont en jeu”, a-t-il réagi. Il a également souligné qu’il est «préoccupé par l’épuisement du personnel hospitalier, la forte fréquentation de notre territoire cette saison estivale et le risque de stress hospitalier. » Dans les Alpes-Maritimes, le taux d’incidence, le nombre de cas pour 100 000 habitants, atteint 1 379, selon le dernier comptage de Santé publique France. La section est la plus durement touchée en Paca, où la moyenne est de 1 136.