Article écrit par Publié le 07/08/2022 14:08 Mis à jour le 08/07/2022 14:45
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La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande la vaccination préventive des groupes les plus exposés au monkeypox le vendredi 8 juillet. Cela s’applique aux “hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et aux personnes transgenres multipartenaires, aux personnes en état de prostitution et aux professionnels qui travaillent dans les lieux de consommation sexuelle”. Cette vaccination peut aussi être envisagée “au cas par cas” pour les professionnels “qui doivent prendre en charge des personnes malades”, annonce l’EAU dans un communiqué.

Monkey pox : ce que l’on sait des symptômes observés chez les premiers malades en Europe La HAS avait déjà recommandé, le 20 mai, la vaccination post-exposition réactive pour les personnes dont le contact avec une personne infectée était considérée comme à risque d’exposition. Pourtant, le nombre de cas a augmenté depuis, avec 577 cas confirmés au 5 juillet, dont 387 en Ile-de-France. Face à la propagation du virus, “la cinétique de l’épidémie et les difficultés à retrouver les contacts des personnes atteintes”, la HAS a été saisie pour avis par la Direction générale de la santé. Les associations LGBTQ+ ont appelé à juste titre le gouvernement à étendre la vaccination préventive à tous les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi qu’aux professionnel(le)s du sexe. Ces populations représentent la majorité des individus infectés, bien que des cas aient été détectés chez des personnes immunodéprimées et certains enfants. “Nous devons être en mesure de proposer un vaccin pré-exposition, avant d’entrer en contact avec le virus.presse Franck Barbier, directeur des cours et programmes d’Aides. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien