« Les avez-vous comptés ? Avez-vous compté les serpents que vous venez d’engloutir dans la question internationale, en Europe, dans la sortie du nucléaire, dans la laïcité ? “, ai-je demandé au journaliste d’Europe 1 dans un style d’interview que Jean-Pierre Elkabbach ne démentirait certainement pas. « Savez-vous quel sera le projet final ? Non pas encore. Pensez-vous que nous parlons de plusieurs jours, presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre, rien que pour parler de la pluie et du beau temps ? « Ni l’un ni l’autre », répondit Pierre Jouve. « Nous sommes en train de discuter de ces points de vue et nous remarquons une chose simple : c’est que beaucoup dans le passé […] avait théorisé [sur] les gauchistes irréconciliables. “En fait, on se rend compte que la gauche n’est pas si irréconciliable”, a-t-il dit. “La question européenne brise la gauche depuis trente ans. On ne va donc pas tout régler en une semaine, et évidemment former une coalition politique ne veut pas dire que tout le monde croit la même chose. “Je ne suis pas entré dans ces discussions en étant ‘révolutionnaire’, je ne serai pas ‘révolutionnaire’, mais vous verrez que les socialistes seront respectés en matière républicaine et en matière de laïcité”, a déclaré M. Zouve. Interrogé sur le fait qu’Eric Piolle, maire de Grenoble EELV, envisage d’autoriser la burqa dans les piscines municipales de sa ville, Pierre Jouvet s’est dit “contre le Burkina Faso”, affirmant “Eric Piolle fera ce qu’il voudra”. à Grenoble”. “Mais la concentration de la gauche n’est-elle pas aussi d’avoir des avancées et des pensées différentes pour certains ? La question du burkini est-elle la question centrale qui intéresse les Français et les Français ? “Non”, a répondu le porte-parole du PS, soulignant que les questions sur son pouvoir d’achat semblent beaucoup plus importantes. “J’entends beaucoup parler d’un ancien premier secrétaire du Parti socialiste, j’entends même d’anciens élus socialistes qui sont maintenant partis à La République en marche pour nous donner des leçons. Je leur dis simplement : « Mais vous n’avez pas vu ce qui s’est passé ? Vous n’avez pas compris ce qui s’est passé ? Quand vous obtenez 500 000 voix à une élection présidentielle, 500 000 voix, pensez-vous que ce n’est pas une disparition ? « Pierre Jouve a été sollicité. A l’élection présidentielle, “les électeurs ont résolu ce problème, sont allés à un vote utile, le plus efficace” selon Jean-Luc Mélenchon, il a évalué le contexte socialiste, ajoutant : “Et ils nous disent de travailler ensemble, rassemblons-nous”. . “La gauche a pu changer la vie des gens quand elle a su s’unir”, a-t-il insisté, avant de conclure : J’entends beaucoup parler de radicalisme, qui serait incompatible avec le PS, mais finalement, le radicalisme, n’est-ce pas ce qui a fait rallonger les heures du PS : le Front populaire, les congés payés, la réduction du temps de travail ? travail, l’abolition de la peine de mort;