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“Nous travaillons toujours, parlons à certaines équipes de Jeff Petry”, a confirmé Hughes en début d’après-midi, un peu plus de 24 heures après l’ouverture du marché des agents libres. C’était la priorité pour nous de l’échanger si nous pouvions faire un échange qui fonctionnait pour nous. »
“Petri est un défenseur important pour notre équipe. Nous ne voulons pas l’échanger pour son jeu, mais à cause de circonstances familiales. Si nous l’échangeons, nous devrions gagner en flexibilité sous le plafond. »
Photo d’Archives Martin Chevalier
Raisons familiales
Petry frappe à la porte de CH depuis plusieurs mois pour changer d’adresse. L’Américain de 34 ans n’a rien contre l’organisation, mais aimerait être sur le sol américain pour des raisons familiales.
Parents de quatre garçons, Jeff et Julia Petrie ont souvent critiqué les restrictions sanitaires liées au Covid-19. La mère de Mme Petry ne peut pas encore venir au Canada car elle n’a pas reçu ses doses de vaccin.
“Nous aurions pu conclure un échange, nous avions des options”, a déclaré Hughes. Mais il faut trouver un métier qui a du sens. Sinon, Jeff devra retourner à Montréal. Aime tout de Montréal sauf les complications familiales. Nous n’avons pas besoin de venir à un échange aujourd’hui ou demain. Cela peut arriver en un mois. »
PHOTO D’ARCHIVES, MARTIN ALARI
Les affaires Burns et McDonagh
Le Tricolore a choisi d’adopter une position ferme dans le cas de Petry. Le directeur général recrue n’a pas l’intention de conserver une partie du lourd contrat de son défenseur et n’échangera pas d’espoir ou de choix pour faire danser une équipe avec lui.
Julien BriseBois et Mike Grier, les directeurs généraux du Lightning et des Sharks, n’ont toutefois pas aidé la cause du Canadien. BriseBois n’a presque rien reçu en échange de Ryan McDonagh avec les Predators de Nashville, acquérant le défenseur Philippe Myers et l’ailier Grant Mischach.
Dans le cas des Sharks, Grier a accepté de payer 33 % du salaire du défenseur Brent Burns au cours des trois dernières saisons dans un échange avec les Hurricanes de la Caroline.
Burns gagnera huit millions jusqu’en 2024-2025, mais aura un plafond salarial de 5,28 millions de dollars avec les Canes. Malgré ses 37 ans, l’homme à la grande barbe a connu une saison de 54 points (10 buts, 44 passes) en 82 matchs l’an dernier à San Jose.
Les Sharks ont reçu deux joueurs marginaux en l’ailier Steven Lorenz et le gardien de but Eitu Makiniemi et un choix conditionnel de 3e ronde en 2023.
Interrogé sur les départs de McDonagh et Burns, Hughes a donné une réponse claire.
«Nous ne sommes pas prêts à accepter un salaire pour Jeff Petry pour le moment.
Pour nous, nous pensons que nos intérêts sont mieux servis à garder Jeff Petry qu’à faire ce type d’échange. Nous pouvons être heureux de le garder à Montréal. »
« Si on échange Petry, on aura un autre trou sur la ligne bleue, a-t-il poursuivi. Nous n’avons pas beaucoup d’expérience du côté droit. Nous voulons aussi protéger nos jeunes espoirs. »
Pour illustrer la difficulté d’un PDG à accepter une baisse de salaire, il faut aussi donner l’exemple des Golden Knights de Vegas avec Max Pacioretty. Ils ont échangé l’ancien capitaine du CH aux Hurricanes pour de simples raisons futures. Et il ne reste qu’une saison sur le contrat de 7 millions de dollars de Pacioretty.