Le leader de la France révolutionnaire a notamment évoqué le cas de Taha Bouhafs. Le candidat à la députation, qui avait fait l’objet d’un signalement à la commission pour allégations de violences sexuelles, avait vu sa candidature à la députation retirée par LFI. Il a rompu son silence mardi pour reprocher au parti de ne pas lui avoir permis de se défendre contre ces accusations. Ses avocats ont dénoncé jeudi une procédure “extrajudiciaire” de la commission contre les violences sexuelles et sexistes. Le parti s’est défendu, expliquant qu’il ne pouvait pas lui transmettre « les informations transmises à la cellule », ni organiser une confrontation, au nom de « la volonté d’anonymat des plaignants », tout en soulignant que Taha Bouhafs « pouvait être entendu » de ses débuts. “La situation actuelle n’est pas satisfaisante. Nous ne pouvons nous laver les mains d’aucun aspect de l’effet humain qu’elle donne. Le système lui-même cherche son point d’équilibre. Décider de croire la parole des femmes est un choix arbitraire, mais nous le supposons. Mais il ne peut pas suffire.” Jean-Luc Mélenchon dans une interview à “Libération” Pour le leader des Insumi, « il faut pouvoir dire au plaignant ‘je te crois’ et prendre les mesures qui s’imposent. Et de considérer, à l’autre bout, un jeune homme de 25 ans qui demande à pouvoir présenter son défense lorsqu’il est condamné à une infamie à vie » et « ne sait pas de quoi il est accusé », a-t-il précisé. “Comment peut-on être favorable au droit de la défense, au droit au contradictoire et, dans certains cas, même avec des motifs légitimes et impérieux, faire le contraire”, s’interroge-t-il. “Je ne connais pas la réponse.” Jean-Luc Mélenchon confirme également que le président LFI de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Eric Coquerel, visé par une plainte pour harcèlement sexuel, “n’est absolument coupable de rien” et “fait l’objet d’une réputation et d’une opération politique”. “.