• Lire aussi : Dagobert licencie un salarié Selon le copropriétaire Jean-Frédéric Laberge, des employés du magasin ont été agressés verbalement par des passants alors qu’ils travaillaient sur la terrasse dimanche après-midi. Il affirme que des objets leur ont été lancés et que l’un d’eux, un agent de sécurité, a été agressé physiquement. « C’était au bord du porche. Un client est passé et a crié quelque chose à cet employé au sujet de l’homosexualité et il lui a carrément donné un coup de tête dans la tête.” Sur les réseaux sociaux “on a reçu des messages haineux, ils sont des milliers”, raconte-t-il. Appel au boycott des bars M. Laberge est lié au concert d’Émile Bilodeau dimanche soir au Parc de la Francophonie, au cours duquel il a appelé le public à boycotter son institution. “Il a incité les gens à la haine”, affirme-t-il, affirmant qu’un procès contre l’auteur-compositeur-interprète n’est pas exclu. Archives photographiques, Agence QMI
Le chanteur Émile Bilodeau a appelé au boycott de l’établissement lors de son spectacle au Festival d’été de Québec dimanche soir.
“Les gens ont quitté la série. Quand ils ont quitté la série, c’est là qu’ils ont attaqué les travailleurs”, a-t-il déclaré. “Nous analysons la situation, nous en discutons avec nos avocats.” L’équipe de M. Bilodeau a répondu par courriel à ces réclamations de Dagobert. “Réagissant aux reportages médiatiques sur le bar Le Dagobert et en solidarité avec la communauté LGBTQ+, Émile Bilodeau a appelé les téléspectateurs présents à son émission du FEQ à boycotter l’établissement et à chanter ‘Fuck le Dagobert’ avec lui”. En aucun cas, Émile n’a incité ses fans à attaquer le bar ou qui que ce soit », précise Justine A.-Lebrun, stratège en communication et responsable des relations presse du label de musique Bravo. Il a été arrêté pour agression De son côté, le Service de police de la Ville de Québec a confirmé qu’un suspect de 23 ans hors province a été arrêté vers 23h00 dimanche à Dagobert pour avoir agressé un agent de sécurité. Cependant, la police n’a pas été en mesure de préciser la cause de la bagarre ni de lier les plaintes à un cas présumé d’homophobie samedi après-midi. Le porte-parole du SPVQ n’a pas été en mesure de préciser s’il y a eu des incidents impliquant d’autres passants. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.