L’incendie qui a détruit 650 hectares de forêt depuis jeudi 7 juillet dans les Cévennes, au nord du Gard, a évolué “favorablement” vendredi 8 juillet, dans un “contexte à haut risque” où les pompiers étaient débordés avec d’autres départs de feu. ils gèrent dans le département. \ud83d\ude92 L’incendie qui a déjà détruit 630 hectares de forêt depuis jeudi dans le nord du Gard va durer “plusieurs jours”, alimenté par un vent très violent, “l’ennemi absolu” des pompiers #AFP #AFPTV \ud83d\udcf9 @ysisbox\u2935\ufe0f pic.twitter.com/JTDufXM0Hc — Agence France-Presse (@afpfr) 8 juillet 2022 Météo-France avait mis vendredi le Gard en “alerte maximale aux feux de forêt” en raison de la chaleur, des rafales de vent et d’une végétation fragilisée par une sécheresse extrême et précoce. Dans le nord du département, près de l’Ardèche, quelque 745 pompiers de toute la France sont restés mobilisés pour le “méga-feu”, comme l’appellent les services de secours, qu’ils mobilisent depuis jeudi soir.

“Un très grand feu à clore”

Mais il y a encore “quelques cas” d’incendie, selon les pompiers. “Pour le moment, c’est une combinaison de surveillance et de traitement des membres. Nous ne sommes pas en tir contrôlé”, a expliqué le lieutenant-colonel Olivier Tudela en fin d’après-midi. “On travaille sur le feu sur ses bords, mais ce sera un feu trop gros pour finir car il y a des kilomètres de bords. On pourra parler d’un feu maîtrisé quand il n’y aura plus de danger qu’il reprenne.” Mais avec les conditions météo très défavorables auxquelles nous sommes confrontés, ce n’est peut-être pas avant dimanche”, a déclaré le lieutenant-colonel Eric Agrinier, chargé de communication des sapeurs-pompiers du Gard.