“Aujourd’hui, un étranger qui a commis des faits graves ne peut être expulsé s’il remplit certaines conditions, comme arriver sur le territoire national avant l’âge de 13 ans”, a précisé le ministre. “Nous voulons permettre l’expulsion de tout étranger reconnu coupable d’un acte grave par les tribunaux, quel que soit son statut de présence sur le territoire national”, a-t-il ajouté.
“Nous sommes prêts à trouver des compromis”
Cette nouvelle disposition sera intégrée dans la future loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lommi), “qui a été présentée à la rentrée”, a ajouté le ministre. “Nous sommes prêts à discuter, modifier et trouver des compromis avec les LR, les centristes et même avec une partie de la gauche” pour faire adopter cette loi, a-t-il poursuivi. Le gouvernement est également prêt à “accueillir” à la Lopmi “un certain nombre de propositions comme la loi contre les infractions (LR) de Bruno Retailleau”, a encore indiqué M. Darmanin, et, “en matière d’immigration, à réfléchir aux conclusions de l’excellente reportage » de François-Noël Buffet (LR).