• À lire aussi: Grève de 36 heures chez Urgences Santé • À lire aussi: Désinformation sur la COVID-19: comment éviter de tomber dans une chasse aux sorcières? • À lire aussi: Désinformation sur la COVID-19: une douzaine de chiropraticiens dans l’eau chaude Le taux d’occupation dans les hôpitaux explose actuellement dans plusieurs régions du Québec. Plus de 7000 travailleurs sont absents du réseau de la santé pour plusieurs raisons: isolement en raison de la COVID-19, pénurie de main-d’œuvre, vacances estivales. Avec l’achalandage, le personnel en soins est aussi à bout de souffle. «Aux urgences de la Cité-de-la-Santé, il y a eu 11 démissions depuis le 1er janvier dernier, il y a des heures supplémentaires obligatoires en moyenne neuf quarts de travail par jour depuis les 45 derniers jours. C’est inacceptable. Il y a de la détresse. Avec la pénurie, le CISSS de Laval n’a pas les moyens de perdre des travailleurs. C’est pour ça que j’interpelle M. Cotton pour qu’il fasse une intervention», a souligné Dereck Cyr, président du SIIIAL-CSQ. Jean-Philippe Cotton est le nouveau président-directeur général du CISSS de Laval. «La pandémie a fait en sorte que les gens ont moins consulté, ils ont attendu, donc c’est sûr que ça amène une pression très grande. Bien sûr, on essaie de demander à la population d’aller vers leur médecin de famille ou vers des cliniques, au lieu de se présenter aux urgences. On travaille extrêmement fort pour trouver des solutions», a dit Sébastien Rocheleau, directeur adjoint de la direction des soins infirmiers du CISSS de Laval, qui s’est voulu rassurant. Le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux a également réagi samedi. «Il y a encore des milliers d’absences dans le réseau en raison notamment de la COVID. Nous avons pris les devants pour informer la population et préparer le réseau. […] Nous sommes dans une période de transition dans le réseau de la santé. Avec les changements qu’on est en train de proposer, on va rendre le réseau beaucoup plus solide et performant dans les années à venir», peut-on lire.