Posté hier à 15h00.
Le pire, ce sont les jeunes familles qui arrivent sur le marché et qui ont été mal conseillées d’acheter une maison à un prix parfois supérieur de 30 % au prix d’inscription. Marc Ladurantaye, Val-d’Or
Vivre au dessus de ses moyens
J’ai acheté une maison en 1998 et j’ai payé 6,5% fixe sur mon hypothèque et quand j’ai renouvelé j’ai obtenu 4,1%. J’ai rapidement remboursé ma maison en décidant de mettre toutes mes économies dans mon hypothèque, étant conscient de l’effet cumulatif. Cependant, j’ai vu de nombreux ménages réhypothéquer de gros montants, ce qui fait que l’hypothèque dépasse aujourd’hui la valeur initiale de la maison. Même avec le taux contractuel actuel, les taux hypothécaires sont encore très bas. Ce qui m’inquiète, c’est que toutes mes économies ne valent plus grand-chose à cause de l’inflation et je pense que la Banque du Canada aurait dû réagir plus tôt. Beaucoup de gens vivent au-dessus de leurs moyens financiers. Cette surchauffe de la consommation ne contribue pas à la réduction des gaz à effet de serre. Carol Vary
Conceptions modifiées
A la veille de la retraite et toujours avec une hypothèque à contracter, nous avons changé nos plans : pas de déplacements, pas de nouvelle voiture électrique, et maintenant nous enchaînons les circulaires des épiceries. Bref, nous voulons réduire nos dépenses, en espérant que beaucoup suivront et contribueront à réduire la demande et donc l’inflation. Marie-Claire Fortin, Montréal
Aux crochets de nos établissements bancaires
D’une part, notre gouvernement accorde aux retraités une augmentation de 10 % de leur pension de vieillesse et, d’autre part, la Banque du Canada nous la retire. Nous voulions vivre dans notre maison, maintenant il va falloir y penser. Vendre et louer un 4 et demi pour 1 500 $ par mois? Nous sommes à la merci de nos établissements bancaires. A 80 ans, espérons que notre santé nous permette de supporter cette inflation. Bob Pichet
Bonnes nouvelles !
Pour moi, l’augmentation du taux préférentiel est une bonne nouvelle ! Mon mari et moi avons des placements qui feront augmenter les taux d’intérêt. Nous n’avons aucune dette, car acheter sans argent n’est pas dans nos principes. Mon mari est superviseur dans une usine de meubles et je suis femme au foyer. Nous avons une maison. On vit bien, mais pas de manière extravagante ! Johanne Bernard, Saint-Hyacinthe
Décerné pour “épargner pour la vieillesse”
Je suis un retraité de 70 ans sans dette. Pour moi la hausse de 100 points est une bonne chose, les CPG que je possède et dont les rendements m’aident à couvrir une partie de la hausse de l’inflation rapporteront probablement plus qu’une miette, comme cela a été le cas ces dernières années. Ensuite, je serai enfin récompensé pour “avoir épargné pour mes vieux jours”. Pierre Daigneault
Les prix ne sont toujours pas assez élevés
Au risque de choquer un peu… Si on applique une logique de « rupture de prix » et qu’on regarde la frénésie d’achat que font les consommateurs, je pense que les prix ne sont pas encore assez élevés. A vouloir tout avoir, et tout de suite, les prix s’ajustent en fonction de la demande. Si j’étais toujours en affaires, j’augmenterais mes prix jusqu’au point de rupture… et je serais mécontent de chaque vente en pensant que mon prix n’était pas assez élevé ! Tenez-en compte lorsque vous décidez d’acheter, car comme l’a dit un jour un homme sage, “En avez-vous vraiment besoin?” » Daniel Corbeil
Laissez le taux monter en flèche
Si cela peut nous faire prendre conscience de notre surconsommation, ce sera une bonne chose. Sinon, si le taux monte en flèche, cela pourrait faire réfléchir certains. Stéphane Brosseau, Longueuil
“Walmart’olics”
Il était temps, c’était tout. Lorsque j’ai acheté ma maison en 1981, le taux hypothécaire était supérieur à 6 % et les années suivantes, le taux hypothécaire est monté à 23 %, alors quand les gens se plaignent qu’il est proche de 5 %, je ne peux que penser qu’ils ont dû réfléchir à deux fois avant de s’endetter et de consommer comme des “Walmart’olics”. Louis Dumont
Fruit d’une vie de travail qui perd sa valeur
Nous allons au guichet automatique pour retirer 200 $. Chaque jour, les 200 $ sont mutilés. Eh bien, nous pensons que nous retirerons encore 200 $ plus tard dans la semaine…. Peut-être 300 $, car avec l’inflation, il baisse plus rapidement… un léger stress. Mais quand vous regardez votre portefeuille d’investissement, le fruit d’une vie de travail, perdant de la valeur, “gros temps” semaine après semaine, c’est là que le stress croît de façon exponentielle. Espérer que tout cela sera réglé dans les années à venir aide à gérer ce stress, mais quand on est à la retraite, ce n’est pas facile. Evelyn Baddock
Nous saurons réussir
Réduisez les dépenses, réduisez les économies et concentrez-vous sur le remboursement de la dette qui a augmenté après deux nouveaux ajouts aux congés familiaux et de maternité. Je suis optimiste que nous réussirons. Nous ne sommes pas en mauvaise position. Gabrielle Lefebvre
L’effet de l’inflation sur le marché boursier
Depuis 10 ans, j’ai pris la décision d’investir en bourse au lieu de rembourser ma marge de crédit. Avec des actions comme CGI (GIG.a) ou Dollarama (DOL), j’ai eu un rendement de plus de 15 %. Il a donc été facile de prendre la décision de garder mon argent dans mon REER au lieu de rembourser ma marge de crédit à 1,85 % d’intérêt. Maintenant que le taux préférentiel est en hausse, il ne reste plus qu’à voir s’il est toujours rentable d’avoir une marge de crédit à 5 ou 6 % tout en maintenant un rendement solide sur le marché boursier. Pour l’instant, je continuerai de surveiller l’impact de l’inflation sur les actions et continuerai d’investir dans les actions du TSX-60. Alain Bellemare, Sainte-Julie
Des prix qui affectent ma qualité de vie
Pour moi, n’ayant aucune dette, augmenter les taux d’intérêt pour contenir l’inflation est une bonne nouvelle. C’est le boom de l’indice des prix à la consommation qui nuit à mon portefeuille et donc à ma qualité de vie. La hausse des taux d’intérêt offre également de meilleurs rendements sur certains investissements. Dominique Gagnon, Saguenay