par Marc Angrand PARIS (Reuters) – Les principales places boursières de la zone euro devraient remonter mardi à la suite d’une fermeture positive de Wall Street, ce qui pourrait leur permettre de regagner une partie du terrain perdu la veille, quitte à attendre les décisions du Fédéral Les réserves devraient limiter la prise de risque jusqu’à leur annonce mercredi. Les contrats à terme sur les indices indiquent une hausse de 0,49% pour le CAC 40 à Paris, 0,91% pour le Dax à Francfort et 1,01% pour l’EuroStoxx 50, tandis qu’à Londres, où les marchés ont fermé lundi, le FTSE 100 devrait chuter . 0,84 %. Le FOMC, le comité de politique monétaire de la Fed, doit entamer les discussions à 14 heures. GMT. Les marchés s’attendent toujours à une hausse d’un demi-point de l’objectif des fonds fédéraux (“fed funds”) après la hausse trimestrielle décidée en mars. Mais le vrai problème avec les annonces de mercredi sera de savoir pourquoi la banque centrale et son président, Jerome Powell, devront suivre le rythme des prochaines hausses de taux et réduire le bilan. En prélude à ce rendez-vous important pour tous les marchés, la Banque d’Australie a annoncé une hausse de 25 points de base de son taux directeur à 0,35%, la première hausse depuis plus de dix ans, et a laissé entendre qu’elle poursuivrait sur sa lancée au mois à venir. En Europe, le prochain rendez-vous reposera principalement sur la publication des résultats, à commencer par ceux de BNP Paribas, première banque cotée en Europe, dont le bénéfice net trimestriel a augmenté de 19,2% en un an. La compagnie pétrolière BP, pour sa part, a affiché ses meilleurs résultats trimestriels depuis plus d’une décennie, mais a également annoncé 24 milliards de dollars de factures d’urgence liées à sa sortie de Russie. Au programme, entre autres, les publications trimestrielles de Pfizer aux États-Unis. UN MUR DE RUE La Bourse de New York a clôturé en hausse lundi après une réunion yo-yo, dans un contexte de reprise après sa forte baisse de vendredi et d’investisseurs prudents avant la réunion de cette semaine de la Réserve fédérale, qui devrait décider d’un nouveau resserrement monétaire pour freiner inflation. La moyenne industrielle du Dow Jones a augmenté de 0,26 %, soit 84,29 points, à 33 061,5, le Standard & Poor’s 500 a gagné 23,46 points (+0,57 %) à 4 155,39 et le Nasdaq Composite a augmenté de 201 points, 38 points à 33 061,3 % (+ 1,2). ,3%) (+1). Twitter (+0,3%) est monté après que Reuters a annoncé qu’Elon Musk serait à la recherche d’investisseurs pour l’aider à financer l’acquisition du réseau social. Les contrats à terme sur les indicateurs clés indiquent une ouverture légèrement plus élevée à l’heure actuelle. EN ASIE Les marchés sont fermés au Japon et en Chine continentale, car la journée est un jour férié dans les deux pays. A Hong Kong, l’indice Hang Seng, qui avait chuté en début de séance, grimpe désormais de 0,12%. Alibaba est en baisse de 0,59% après avoir chuté de 9% en réponse à un article sur l’arrestation d’un homme surnommé “Ma”, car l’action n’a réduit ses pertes qu’après que l’article a été édité pour clarifier que la personne n’était pas le fondateur du groupe. HSBC gagne 1,65% après des informations selon lesquelles son principal actionnaire, la compagnie d’assurance Ping An, souhaite ouvrir un débat sur une éventuelle scission. ÉCHANGES / FACTURES Le dollar a perdu du terrain face aux autres principales devises (-0,16%), mais est resté proche des sommets des 20 dernières années avant le début de la réunion de deux jours de la Fed. L’euro oscille autour de la limite de 1,05 $. Sur le marché obligataire américain, le rendement des bons du Trésor à dix ans a atteint 3% lundi pour la première fois depuis décembre 2018. Les rendements européens ont légèrement augmenté en début de séance, à 0,97% pour le Bund allemand à 10 ans et 1,491% pour l’OAT française de même durée. HUILE En hausse en début de journée, le marché pétrolier est désormais quasiment stable, malgré la perspective d’un accord entre Etats membres de l’Union européenne pour durcir les sanctions contre la Russie, y compris du côté de l’énergie. Le Brent a chuté de 0,08% à 107,49 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a chuté de 0,07% à 105,10 dollars. LES MÉTAUX Les prix du cuivre et de l’aluminium sont tombés à leur plus bas niveau depuis trois mois à Londres, le maintien des restrictions sanitaires en Chine et la perspective de nouvelles hausses des taux d’intérêt aux États-Unis suscitent des craintes sur la demande. Le prix des contrats à terme du cuivre est tombé à 9 546 dollars la tonne, au plus bas depuis le 31 janvier, celui de l’aluminium à 3 008 dollars, son plus bas niveau depuis le 3 février. (Écrit par Marc Angrand)