Kerley était loin de gagner la course. Après un bon départ (temps de réaction : 0.119), le Texan a laissé Bracey, immédiatement sur sa gauche, devant lui jusqu’à une dizaine de mètres de l’arrivée. A l’extérieur, couloir 8, Bromell, tout fluide, a réussi une belle finition pour reprendre quelques places dans cette finition solide. “Était incroyable, Curley a apprécié. J’ai fait ce que j’avais à faire cette fois et la médaille d’or est plus importante que toute autre chose. C’est fou de le faire à la maison, avec le public derrière nous. C’est une bénédiction d’obtenir ce tour du chapeau. Nous avons tous travaillé dur pour cela. Le travail est fait pour aujourd’hui. Maintenant, je dois me concentrer sur le 200m puis sur le relais. »

Coleman 6e en 10”01

Après tout, les chronos ne sont pas supersoniques, comme l’indiquent les manches de la veille, que Kerley avait réalisées en 9”79. Peut-être que le temps légèrement plus frais et plus humide est à blâmer. Le champion du monde en titre et quatrième Américain de la course, Christian Coleman, s’est classé 6e en 10.01. L’oblique sévillan jamaïcain de 21 ans, meilleur temps des demi-finales avec 9,90 (-0,1 m/s), a porté le maillot unique jaune et noir en finale à la 4e place, avec 9,97, confirmant qu’il devait être compte à l’avenir.

Simbine toujours présent, Jacobs absent

Le Sud-Africain Akani Simbine, 4e aux JO et Mondiaux de Tokyo 2019, a récolté une nouvelle mention honorable, 5e, en 10’01, deux millimètres devant Coleman.Le Japonais Abdul Hakim Sani Brown est 7e en 10’06 pour sa première finale mondiale du 100 m. et le Canadien Aaron Brown ferme la marche à la 8e place, comme en 2019, avec 10’07. Le médaillé du 100 m et champion du monde du 60 m en salle, l’Italien Marcel Jacobs, était absent, ayant manqué les demi-finales en raison d’une tension aux ischio-jambiers ressentie la veille dans la série.