Alors qu’environ 2.000 personnes – hommes politiques, supporters, salariés, joueurs actuels et anciens – ont défilé ensemble dans les rues de Bordeaux derrière une banderole “Sauvez les Girondins”, le président et propriétaire du club bordelais Gérard López a riposté ce samedi. une lueur dans la lutte du club pour sa survie, alors que la confirmation mardi dernier d’un appel de relégation en National 1 le pousse vers la liquidation. L’homme d’affaires a déclaré sur Twitter avoir placé 14 millions d’euros sous séquestre sur un compte mercredi. Si le trio Thomas Jacquemier (directeur général) – Pierre Hurmic (maire de Bordeaux) – Nicolas Florian (son prédécesseur) qui a ouvert le parcours devait le savoir, la nouvelle s’est vite propagée dans le cortège réchauffant encore plus l’ambiance. Dans la “course aux 40 millions d’euros” entamée il y a deux mois, la garantie annoncée était l’un des principaux points manquants dans la procédure devant la DNCG et la commission de recours de la DNCG de la FFF. Il vise à couvrir les liquidités nécessaires pour la saison 2022-2023 si ce niveau de ventes de joueurs n’est pas atteint, comme requis, d’ici le 31 août.
Le verdict vers le 20 juillet
Les 14 millions s’ajoutent aux 10 millions d’euros déjà engagés pour réaliser une augmentation de capital, les 8,3 millions d’euros de l’incitation au transfert d’Aurélien Tchouaméni, les 8,75 millions d’euros qui seront collectés après la prise de participation de CVC . à la future société de négoce de LFP. La Métropole a approuvé jeudi le report à 2026 des 4,22 M€ dus par les Girondins pour la saison 2022-2023, validant une réduction des dépenses de l’exercice suivant qui n’était pas prise en compte dans l’invitation car non votée. Pourquoi cet apport en numéraire de Gérard Lopez maintenant et pas avant ? Jeudi, en conférence de presse, il l’avait justifié par une question d’indemnisation prioritaire, qui le mettrait devant King Street et Fortress et solliciterait leur consentement. Lui et son équipe ont pensé avant tout que la ligne de crédit obligataire présentée en garantie serait suffisante, compte tenu du mandat du Tribunal de Commerce de Bordeaux. L’autre point central est la restructuration de la dette. Après que la DNCG n’ait pas pris en compte le pompage de la moitié de la dette due aux fonds d’investissement américains à JB Dynamie (la société “grand-mère” des Girondins sans actifs), le club discute avec les créanciers de l’abandon définitif. une partie des sommes dues en 2025 (52 millions d’euros au total).