Affirmant qu’il souhaitait “moins de poses et des appareils moins exposés”, le président a estimé que c’était une “nécessité stratégique”. Il a fait part dans un discours au ministère des Armées de sa volonté “de réussir à construire une affinité plus forte avec les militaires africains sur le long terme, de reconstruire la capacité de formation, ici et là-bas”. Nouvelle loi de programmation militaire Le président a également chargé le ministère des Armées d’élaborer une nouvelle loi de programmation militaire (LPM) pour la période 2024-2030 afin d’adapter les efforts budgétaires au nouveau contexte stratégique caractérisé par le retour de la guerre aux portes de la France. . “L’Europe . “Notre ambition opérationnelle pour 2030 doit être revue en vue du possible retour d’une confrontation de haute intensité.” Pour répondre aux besoins de la Nation, nous devons investir plus vite et plus fortement dans notre défense et changer de paradigme. J’ai assuré nos armées pour cet après-midi. pic.twitter.com/fLKqgcWKzS — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 13 juillet 2022 La France, ancienne puissance coloniale dans certaines parties du continent, y maintient une forte présence militaire. Outre son engagement dans la lutte contre les jihadistes au Sahel, qui se restructure, elle dispose d’éléments déployés au Sénégal, au Gabon et à Djibouti. Le président Macron a également évoqué la nécessité “d’une continuité entre notre offre diplomatique, nos actions renouvelées pour le partenariat africain, nos actions de développement” en Afrique. Hier partenaire principal de Bamako, la France est désormais persona non grata et s’apprête à quitter le Mali dans quelques semaines. Paris avait également annoncé le 1er juillet, logiquement, la fin de Takuba Takuba au Mali, un rassemblement de forces spéciales européennes. Au Niger, les Français maintiendront plus d’un millier d’hommes et de moyens aériens pour assurer l’appui-feu et le renseignement.