• À lire aussi: «Il y a de la détresse» dans le réseau de la santé • À lire aussi: Grève de 36 heures chez Urgences-Santé C’est le cas de Caroline Brault, qui s’est fait revirer de bord par l’Hôpital Charles-Le Moyne, à Longueuil. Durant la nuit du vendredi, elle se réveille et constate qu’il y a du sang dans son urine.  Elle contacte d’abord son médecin de famille, mais celui-ci est en vacances. La dame contacte également d’autres ressources, mais en vain. Mme Brault se décide donc de se rendre aux urgences.  Lorsque Caroline Brault se rend là-bas, le corps médical ne lui fait pas subir de tests. Le personnel en soins redirige plutôt Mme Brault vers une clinique privée.  Elle a finalement réussi à rencontrer un spécialiste dimanche dans une clinique privée de Saint-Lambert. Caroline Brault raconte que c’est l’hôpital qui lui a donné un rendez-vous. «J’aurai aimé ça qu’à l’hôpital qu’on me passe directement un test. Je n’ai pas d’autres symptômes à part du sang dans l’urine. C’était vendredi soir, ça me joue dans la tête. En plus, quand tu regardes sur Internet, il y a en des affaires qui peut sortir, ça fait paniquer», a-t-elle témoigné.  Selon les autorités de la santé, c’est la procédure à suivre lorsqu’un cas n’est pas prioritaire. Si une personne a des troubles respiratoires ou souffre d’une fracture ouverte, elle sera admise aux urgences, par exemple.