🌡️ #VaguedeChaleur À quoi s’attendre pour les 3 prochains jours ? Suivez l’évolution de la situation : ➡️ pic.twitter.com/P66tDzqqpE — Météo-France (@meteofrance) 11 juillet 2022 L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement En cliquant sur ” J’ACCEPTE “, vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et ainsi vous aurez accès aux contenus de nos partenaires J’ACCEPTE
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Pic pour le week-end prochain et incertitudes

Mardi, dans les mêmes zones, le mercure oscillera entre 36 et 38°C, atteignant parfois 39°C localement. “Mercredi, le temps chaud se propagera vers l’est, notamment dans le Centre-Val de Loire et ils atteindront l’est du pays à partir de jeudi”, explique Matthieu Chevallier, météorologue à Météo-France. Vendredi sera une journée de repos, avec un refroidissement notable au nord, mais pas vraiment au sud. Les températures remonteront partout samedi, avec de l’air torride venant de la péninsule ibérique et une “vraie canicule”, qui devrait culminer dimanche pour l’instant mais pourrait durer jusqu’à mardi.

C’est du jamais vu ?

Contrairement à la vague inhabituellement de début juin, cet épisode n’a, a priori, rien d’extraordinaire : “sur les 44 vagues de chaleur enregistrées depuis 1947, 25 ont commencé en juillet”, rappelle Météo-France. La plus importante de l’histoire récente est celle du 21 juillet 2019, du 21 au 26 pour être précis. Avec des maximales supérieures à 40°C, des records avaient été battus et elle avait atteint, en termes d’intensité, la mémorable et abominable canicule d’août 2003 (du 2 au 17 août, records toujours là).

Vers des étés plus longs

Rien de nouveau sous le soleil, alors ? Malheureusement oui. Le changement climatique est passé par là. “Des études permettent de dire que sans le changement climatique, ces canicules auraient été moins intenses de 1,5°C à 3°C”, assure Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France. Il note également “le changement de durée des épisodes, qui sera aussi plus tôt », comme le mois dernier, « et plus tard ». Bref, l’été va être long, long.