Mis à jour hier à 19h54.

Aux cris de “Mon corps, mon choix !” “, cette écrasante manifestation de femmes a fait un court trajet dans les rues de la capitale américaine, sous un crachin qui s’est transformé en averse, pour finir devant l’emblématique bâtiment à colonnades.
Là où Joe Baid n’est pas allé : Passer le week-end dans sa maison de plage dans le Delaware, à plusieurs centaines de kilomètres. Cela n’a pas empêché Becca, 37 ans, qui a préféré ne donner que son prénom, de conduire plus de deux heures pour venir crier “Lève-toi, Joe Biden” tout en tenant une pancarte appelant à “l’avortement à la demande et sans justification”. . PHOTO JOSHUA ROBERTS, REUTERS Qu’attend-il du démocrate de 79 ans ? « Laissez-le réparer ! » elle s’exclame : « Je ne veux pas du monde dans lequel vivait ma grand-mère. » “Le décret qu’il a publié n’était pas suffisant”, a-t-elle déclaré, faisant référence à un texte signé par le président américain vendredi, qui contient quelques mesures limitées concernant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse. Derrière elle, des manifestants accrochent des foulards verts aux grilles du 1600 Pennsylvania Avenue, rappelant le combat des femmes argentines pour le droit à l’avortement. “Il faut vraiment qu’elle explore toute l’étendue du pouvoir exécutif pour s’assurer que les femmes gardent leurs droits”, s’interroge Christine, 50 ans. “Je suis là pour m’assurer que mes filles ne retournent pas 50 ans en arrière à l’époque de l’avortement illégal”, a déclaré la mère de trois jeunes filles, peu avant que les manifestants ne quittent calmement les lieux, immédiatement remplacés par des touristes prenant des photos de la scène. panneaux. laissé là, et que la pluie commence à lessiver. Depuis que la très conservatrice Cour suprême a invalidé le 24 juin le droit à l’avortement qui s’appliquait sur l’ensemble des Etats-Unis, le président démocrate est accusé de ne pas avoir assez réagi. Joe Biden fait valoir que son pouvoir exécutif est limité et que le meilleur moyen de rétablir le droit à l’avortement, y compris dans les États conservateurs qui l’ont déjà aboli, est de voter une loi fédérale.
Pour cela, soutient-il, les électeurs doivent donner aux démocrates une solide majorité lors des élections générales de novembre.