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“Les occupants russes ont installé des systèmes de lancement de missiles sur le territoire de la centrale nucléaire de Zaporijia et de là, ils frappent la région de Nikipolis”, a déclaré Petro Kotin, président d’Energoatom, à Telegram après une interview télévisée par la chaîne ukrainienne United News. « La situation (à l’usine) est extrêmement tendue et la tension augmente de jour en jour. Les occupants y amènent leurs machines, y compris les systèmes de missiles avec lesquels ils ont déjà frappé à travers le fleuve Dnipro et sur le territoire de Nikopol », a-t-il déclaré. Selon lui, jusqu’à 500 soldats russes sont toujours sur le site de l’usine. “Ils vérifient le site”, a-t-il assuré. “Du matériel lourd (chars, véhicules blindés), des passagers et des camions chargés d’armes et d’explosifs restent stationnés sur le site de la centrale”, a assuré M. Kotin, jugeant les pressions pour les forcer à partir “insuffisantes” et critiquant notamment l’Internationale. Agence de l’énergie atomique de l’énergie (AIEA). L’AIEA “joue à des jeux politiques, oscillant entre la Russie et l’Ukraine”, a-t-il déclaré. “L’AIEA compte de nombreux employés russes”, a-t-il ajouté, citant le nombre d’environ 100, “même le premier directeur général adjoint de l’AIEA, Rafael Grossi, est russe”. “Peut-être que cela explique leur + méfiance”, a-t-il déclaré. Selon le site Internet de l’AIEA, M. Grossi dispose de six assistants, dont le Russe Mikhail Chudakov, qui a été nommé en 2015. L’agence indique qu’elle emploie 2 500 personnes de plus de 100 pays. M. Grossi a insisté jeudi, selon un communiqué, sur “l’importance” que l’AIEA puisse visiter la centrale afin de mener “des opérations clés de sûreté, de sécurité et de protection pour la plus grande centrale nucléaire du monde”. ‘Ukraine”. L’Agence n’a pas pu se rendre sur place depuis l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février. Les autorités ukrainiennes s’opposent à une telle visite, estimant qu’elle légitimerait l’occupation russe du site aux yeux de la communauté internationale, a déclaré Energoatom il y a plusieurs semaines. Le site est occupé par les forces russes, mais le personnel ukrainien continue de l’exploiter, indique le communiqué, citant une situation “extrêmement difficile” en raison d’une “pression continue sur le personnel”. M. Grossi a réitéré ses “craintes accrues” quant aux conditions dans lesquelles se trouvent ces travailleurs et “l’impact de ces conditions sur la sûreté et la sécurité de l’usine”. En 2021, la centrale fournissait 20 % de la production annuelle d’électricité de l’Ukraine et 47 % de celle générée par le parc nucléaire ukrainien.