• Lisez aussi : Ottawa rétablit le contrôle aléatoire dans les aéroports “L’essai clinique a montré que la réponse immunitaire au vaccin Spikevax chez les enfants âgés de 6 mois à 5 ans était comparable à celle observée chez les personnes âgées de 18 à 25 ans dans une étude précédente”, a indiqué le ministère fédéral dans un communiqué. Jeudi. Les enfants de ce groupe d’âge peuvent être vaccinés avec une série principale de deux doses de 25 microgrammes chacune, à quatre semaines d’intervalle. “Cela équivaut à la moitié de la dose approuvée pour les enfants âgés de 6 à 11 ans et au quart de la dose autorisée pour les personnes de plus de 12 ans”, explique un communiqué. La décision est conforme aux recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), un groupe d’experts indépendants, qui a publié jeudi matin un document à l’appui de ses conclusions. – Écoutez l’entrevue d’Alexandre Dubé avec Diane Lamarre sur QUB radio : Cependant, le CCNI a recommandé une période minimale de huit semaines entre l’administration du premier et du deuxième vaccin pour les enfants qui ne sont pas immunodéprimés, alors que Santé Canada considère que quatre semaines sont suffisantes. Les enfants “modérément à sévèrement immunodéprimés” devront recevoir leur deuxième dose plus tôt, dans un délai de quatre à huit semaines après leur première dose. Notez qu’il s’agit d’une recommandation “discrète”, par opposition à une recommandation “forte”. «Comme d’habitude, le Québec attendra les recommandations du Comité québécois de vaccination (CIQ) et nous suivrons leurs recommandations», a déclaré le cabinet du ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé. Le CCNI ne doit pas systématiquement administrer le vaccin le même jour que d’autres vaccins, recommande également le CCNI. Santé Canada rappelle que des études sur l’efficacité de ce vaccin ont été menées lorsque le variant Omicron était dominant en Amérique du Nord. Les États-Unis ont approuvé les vaccins de Moderna et Pfizer pour ce groupe d’âge le 18 juin. L’entreprise pharmaceutique Pfizer a déposé une demande d’approbation auprès de Santé Canada. Ceci est toujours en cours d’examen par les scientifiques du gouvernement.