• A lire aussi : Les derniers instants de Pierre Marcotte • À lire aussi : COVID-19 : augmentation importante du nombre d’hospitalisations au Québec “Même si la situation évolue favorablement, la transmission communautaire reste importante”, a rappelé le Dr Marie-France Raynault, conseillère médicale stratégique senior à la direction générale de la santé publique. Actuellement, la variante BA.5 représente 43 % des cas, ce qui la rend « probablement » dominante au Québec. Le Dr Raynault tient également à vous rappeler que vivre avec le virus implique de suivre certaines consignes de base. “Nous devons nous abstenir de sortir si nous avons des symptômes respiratoires. De nombreuses personnes continuent de se présenter aux rassemblements malgré les symptômes”, a-t-il déclaré. À cette fin, la Santé publique rappelle que les personnes présentant des symptômes devraient subir un test rapide et s’isoler. “Même si le masque n’est plus obligatoire, c’est toujours une bonne idée de l’avoir à portée de main si vous êtes dans la foule”, a ajouté le Dr Reynaud. À l’heure actuelle, cependant, le rétablissement de son obligation n’est pas inclus dans les régimes publics de santé. La Santé publique note également que les personnes hospitalisées en soins intensifs sont dans une proportion plus faible que lors des vagues précédentes, ce qui montre que le vaccin fonctionne pour “prévenir les formes les plus graves de la maladie”. Vaccination des enfants Santé Canada a approuvé jeudi le vaccin Spikevax de Moderna pour les enfants âgés de six mois à cinq ans. Cependant, plusieurs étapes restent à franchir avant qu’il puisse être rendu disponible au Québec. Aucun calendrier n’a encore été annoncé. La Commission de l’immunisation du Québec (CIQ) devra tenir compte des recommandations et des données, pour ensuite faire ses propres recommandations « très prochainement ». La date à laquelle le gouvernement fédéral mettra les vaccins à la disposition des provinces est également incertaine. “Nous ne savons pas encore si nous devons fixer des priorités. Si les doses n’arrivent pas rapidement, il peut être proposé d’abord aux enfants atteints de cancer ou immunodéprimés. Ce sont des choses qui se décideront dans les prochaines semaines », a expliqué le Dr Raynault.