Mis à jour hier à 21h49.
                Jean-François Teotonio La Presse             

Les Bleu et Noir ont disputé l’un de leurs matchs les plus réussis cette année. C’est vraiment surprenant qu’il n’ait pas touché le fond avant 1968. “Aujourd’hui, nous pouvons gagner avec beaucoup d’humilité, avec des nuances subtiles”, a déclaré l’entraîneur-chef Wilfried Nancy après le match. Nous pouvons marquer plus de buts, mais c’est notre histoire. » Désolé, votre navigateur ne prend pas en charge la vidéo
Puis ça s’arrête un moment. Puis il pesa ses mots. C’est quand même solide, ce qu’ils ont fait. On sortait de deux défaites. […] Aujourd’hui, il y avait de la rivalité. Les enfants voulaient bien faire. Wilfrid Nancy On pensait que Romell Quioto avait libéré son camp en rentrant chez lui un superbe lob d’Alistair Johnston sur le bord de la surface. Mais c’est le défenseur torontois Lucas McNaughton qui a renvoyé le ballon au second poteau. Ironiquement beau. “Peut-être qu’ils devraient réviser l’ordre”, a déclaré Kyoto à la mêlée, souriant. […] C’est moi qui ai dévié le ballon dans le filet. Pour moi c’est mon objectif. » Johnston, jusqu’alors en défense centrale, a été utilisé comme arrière droit en seconde période et cela a payé. Multipliez les belles montées et les croisements dangereux. Avec l’introduction de Djordje Mihajlovic, de retour d’une blessure qui le tracassait depuis fin mai, et de Mason Toye, un match déjà à sens unique l’était encore plus. “J’étais heureuse pour George”, a commenté Nancy. Ça fait longtemps et ça a été dur pour lui. »

“On aimerait que ce soit comme ça à chaque match”

Le spectacle a enthousiasmé la foule de 19 619 fans, faisant de ce soir la première salle comble pour CF Montréal depuis… le 13 juillet 2019. PHOTO PAR ERIC BOLTE, USA AUJOURD’HUI SPORTS Il y avait beaucoup de spectateurs au Stade Saputo samedi après-midi. Fort tout au long, la foule a donné une ovation debout, en particulier pour Mihajlovic alors qu’il entrait sur le terrain. A Kyoto quand il l’a quittée. Empreinte d’enthousiasme lors des nombreuses ascensions à Montréal dans la région de Toronto. Il fallait répondre à la centaine de supporters torontois qui avaient fait le déplacement à Montréal. «Ça sentait le football aujourd’hui, a déclaré Nancy. C’est pour cela que nous faisons ce travail. Vous allez penser que je suis fou, mais il ne s’agit pas seulement de gagner ou de perdre. Je le fais parce que je veux offrir des sentiments. Je veux partager le moment. Le résultat, si nous jouons bien, est de gagner. » Le défenseur Rudy Camacho est allé encore plus loin. On aimerait que ce soit comme ça à chaque match. Quand on voit qu’il n’y a que 13 000 personnes, on ne va pas vous mentir, on est déçu. Parfois, dehors, on a plus de frissons qu’à la maison. Rudy Camacho “Il faut un peu plus pour gagner chaque match, poursuit-il. Nous aurons besoin de nos supporters pour faire une belle saison. » Camacho avait une autre raison de célébrer samedi soir : ce n’était que le deuxième blanchissage de CFM cette saison. Et le premier à la maison. Avec James Pademi dans les buts remplaçant Sebastian Breza, après tout. « C’est une bonne sensation, surtout contre Toronto à domicile, confie le Français. […] Nous avons dominé notre combat, nous avons conquis notre sujet. Aujourd’hui on a réussi à garder le score, c’était important. » Pandemis n’était pas très occupé. Mais son arrêt à la 90e minute, alors que le CFM est allé 10-11 après l’expulsion de Kamal Miller à la 81e minute, lui vaudra certainement des applaudissements… et peut-être officiellement le poste de numéro un de Breza. Nancy ne voulait pas continuer. “Il était bon comme tout le monde, comme tous les joueurs”, explique l’entraîneur. Il avait des arrêts à faire, il les a faits. Tant mieux pour lui et tant mieux pour nous. » En revanche, CFM a affronté un Alex Bono en forme. Il a été détruit par 19 tirs montréalais, bien que seulement 5 aient été cadrés. Montréal a dominé la possession avec près de 64 %. Seule la cérémonie de la mi-temps a freiné le train à grande vitesse de Montréal. L’intronisation de Mauro Biello au Wall of Fame du club y a été célébrée. La légende montréalaise a foulé le terrain avec Nevio Pizzolitto et Gabriel Gervais, les deux premiers joueurs immortalisés, ainsi que le propriétaire Joey Saputo. Il était accompagné de ses deux enfants. Le public lui a fait une standing ovation.