“Le Pen a une piscine.” Alors que leur motion de destitution n’a pas été approuvée par l’Assemblée nationale lundi – avec 143 voix manquantes – les députés LFI ont tourné les yeux vers le siège vacant de Marine Le Pen en demi-cercle. “A l’heure de la chute du gouvernement et de la politique de brutalité sociale grâce à la motion de censure, Le Pen a un réservoir. Au moins, c’est clair !”, s’est exclamé sur Twitter le député nordiste Adrien Quatenens. Le RN avait déjà communiqué son intention de ne pas voter en faveur de cette motion de censure déposée à l’initiative de La France insoumise. Invités ce dimanche sur notre antenne, Marine Le Pen et Julien Odoul avaient qualifié ce témoignage de “bumbuck”.
“Du contraste carton au contraste fantôme”
Sitôt le résultat tombé, le député de l’Essonne Antoine Léaument a également pointé l’absence du chef de file du RN au milieu des débats. “Marine Le Pen était ABSENTE (sic) lors du vote de la motion de censure déposée par les Nupes. Même langage avec le député de Haute-Vienne Damien Maudet, qui a ironisé quelques heures avant le vote : “Troisième séance en hémicycle – vote de censure – et Marine Le Pen est déjà absente.”
“Le Cirque Nupes”
Contacté par BMFTV.com, le vice-président de l’Assemblée nationale et député RN, Sébastien Chenu, accuse un “cirque de Nupes qui ne nécessitait pas la présence du président”. Où était le leader de l’extrême droite dans le demi-cercle cet après-midi ? “Nous ne communiquons que sur notre agenda public”, répond le député du Nord et représentant du parti. “Nous n’avons pas besoin de nous justifier auprès des Nupes”, ajoute-t-il. “Qu’ils s’assurent de trouver leurs 6 voix manquantes”, ironise-t-il pour conclure. Avec 146 votes favorables, la motion de censure déposée par le Nupes quelques minutes avant le discours de politique générale d’Elizabeth Bourne mercredi dernier n’a pas recueilli tous les suffrages de ces 151 députés. Cinq députés des Nupes (et non 6) n’ont donc pas voté pour ce désaccord transmis au gouvernement, censé “clarifier” les différentes positions politiques, comme l’a annoncé le président de l’Insumi, quelques heures avant le vote.