• À lire aussi : COVID-19 : Santé Canada approuve le premier vaccin pour les enfants de 6 mois à 5 ans • À lire aussi : COVID-19 : la Santé publique recommande la prudence pour l’été Quelle tranche d’âge est couverte par l’autorisation ? La licence cible les enfants entre six mois et cinq ans contre le COVID-19 “L’essai clinique a montré que la réponse immunitaire au vaccin Spikevax chez les enfants entre six mois et cinq ans était comparable à celle observée chez les personnes âgées de 18 et 25 ans dans un étude précédente », a déclaré jeudi Santé Canada. Bien que les enfants de cet âge soient généralement moins susceptibles de développer des complications graves de la COVID-19, “certains d’entre eux peuvent en être très malades”, a expliqué la Dre Diane Lamar, professeure à l’École de pharmacie de l’Université de Montréal. Il ajoute que le COVID à long terme existe également chez les nourrissons. Combien de doses sont autorisées ? Santé Canada recommande une primovaccination à deux doses. Les enfants de ce nouveau groupe d’âge pourront être vaccinés avec des doses de 25 microgrammes chacun. “Cela équivaut à la moitié de la dose approuvée pour les enfants âgés de 6 à 11 ans et au quart de la dose approuvée pour les personnes de plus de 12 ans”, a-t-il expliqué. Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) recommande trois doses initiales pour les enfants immunodéprimés. Combien de temps entre les doses ? Le ministère fédéral recommande un intervalle de quatre semaines entre l’administration des deux doses. Cette position diffère des recommandations du CCNI, qui suggèrent plutôt une période de huit semaines entre les doses, mais de quatre semaines pour les enfants immunodéprimés. Le choix final reviendra toutefois au gouvernement du Québec, qui préfère s’en remettre aux recommandations de la Commission d’immunisation du Québec (CIQ). Quand se fait la vaccination ? Le Canada dispose déjà de plusieurs doses de ce vaccin et devrait bientôt les distribuer aux provinces. Quant à savoir s’il devrait y avoir une campagne de vaccination à la rentrée, le Dr Lamarre croit que cela dépendra de l’état de la pandémie à ce moment-là. Le fait que le vaccin se soit avéré efficace cette année, alors que la variante Omicron dominait, est certainement un point positif, même si des variantes mineures continuent de gagner du terrain, a poursuivi l’expert. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.