• À lire aussi : Conseil de la fédération : les provinces avides de transferts en santé L’équipe de Tarik Möröy, professeur à l’Université de Montréal et chercheur à l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), a mené des recherches qui « ouvrent la voie à une cible thérapeutique prometteuse », selon un communiqué publié lundi. IRCM. Le professeur Möröy, également directeur de l’unité de recherche en hématopoïèse et cancérologie de l’IRCM, et son équipe ont découvert qu’une enzyme spécifique, une hélicase à ARN appelée DDX3, est essentielle au développement et à la progression des lymphomes. Une solution possible aurait été identifiée par l’équipe de M. Möröy et plus précisément par Marion Lacroix, doctorante au laboratoire. « Ces expériences montrent qu’une souche particulière de souris qui développe spontanément un lymphome ne voit pas la maladie se reproduire lorsque le gène DDX3 est génétiquement modifié. Les chercheurs doivent désormais tester des thérapies ciblées moins toxiques et ayant moins d’effets secondaires graves. L’IRCM note que les lymphomes surviennent généralement chez les enfants et les jeunes adultes et se caractérisent par « l’expansion incontrôlée des cellules de notre système immunitaire appelées lymphocytes ». Cela provoque alors de grandes masses tissulaires et l’ablation chirurgicale des masses tumorales est généralement effectuée. Le plus souvent, ce type de cancer est également traité par chimiothérapie, un traitement à forte toxicité et aux effets secondaires importants, y compris des cancers qui apparaissent plus tard. L’étude a été publiée lundi dans la revue Cancer Research.