“Le plus dur, nous y sommes. Il va falloir faire des choix courageux.” Lors d’une conférence de presse à l’occasion des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence samedi, Bruno Le Maire est revenu sur le possible remplacement du bouclier tarifaire par un dispositif plus ciblé l’an prochain, compte tenu de la dégradation des finances publiques dans un contexte d’inflation. et la hausse des taux d’intérêt : « Cela occasionne déjà une dette supplémentaire de 12 milliards d’euros. (…) Le niveau d’alarme pour les finances publiques a été atteint”, a martelé le ministre de l’Economie, tout en rappelant que sans le bouclier tarifaire “les Français auraient payé 30% de plus pour l’électricité et 50% de plus pour le gaz naturel”, selon les commentaires qu’ils ont mentionnés Ouest de la France. Le locataire Bercy a également évoqué le risque de pénuries énergétiques l’hiver prochain lorsque plusieurs réacteurs nucléaires seront arrêtés et que la France ne recevra plus de gaz russe : “Nous sommes face à des choix compliqués”, dit-il. « Pouvons-nous continuer à chauffer nos piscines ? (…) On ne pourra pas continuer à s’échauffer et à se déplacer comme si de rien n’était”, prévient-il encore.
“Il y a urgence absolue à remettre EDF sur les rails”
Concernant l’état d’EDF en difficulté financière, Bruno Le Maire a promis de “prendre les choses en main”, tandis qu’Elisabeth Borne a annoncé la renationalisation de l’entreprise nationale lors de son discours de politique générale mercredi. L’entreprise aura en effet un rôle crucial à jouer dans les années à venir pour réduire la dépendance énergétique de la France : “Il y a une urgence absolue à remettre EDF sur les rails. La priorité est de trouver une nouvelle direction. Je la veux opérationnelle à la rentrée 2022. Economie.