Article écrit par Publié le 10/07/2022 08:17 Mis à jour le 10/07/2022 08:22
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“Ce ne sera pas ‘quoi qu’il en coûte!’ Interrogée dimanche 10 juillet par le Journal du dimanche, la leader de la députée LREM Aurore Bergé s’est dite ouverte à “un compromis” avec l’opposition sur la facture du pouvoir d’achat, mais “pas à n’importe quel prix”. Dans une Assemblée sans majorité absolue pour les macronistes, “oui, il faut avoir une recherche absolue et permanente de compromis. Mais on ne le fera pas à n’importe quel prix”, souligne le président du groupe LREM, désormais appelé Renaissance. “Si c’est 35 milliards de dépenses supplémentaires pour geler le prix de l’essence, ce serait totalement irresponsable”, a-t-il déclaré. Après Bruno Le Maire la veille, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a à son tour évoqué samedi dans Le Parisien des pistes de négociation pour compléter ce projet de loi, par exemple sur la “détaxe sur les heures supplémentaires”, susceptible de plaire à LR. Les députés réfléchissent depuis lundi en commission à ce projet de loi “d’urgence pouvoir d’achat”. Il est attendu en demi-cercle lundi prochain, le 18 juillet. Parmi les mesures phares de ce texte figurent des revalorisations anticipées de 4 % des pensions de vieillesse et des prestations sociales, une augmentation de 3,5 % des salaires des fonctionnaires, un chèque alimentaire de 100 euros, auxquels il convient d’ajouter 50 euros par enfant. Il y a aussi l’extension de la remise carburant de 15 à 18 centimes et le bouclier tarifaire dans l’énergie, la suppression de la redevance ou encore le triplement de la prime Macron (prime extraordinaire au pouvoir d’achat, défiscalisée et désocialisée). Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien